A
partir du 22 juillet, un film de Ridley Scott à ne pas manquer
au Cinéma :
Springsteen
and I
Pour
en savoir beaucoup plus (en anglais) et surtout connaitre la liste des
salles qui le programeront en France, une petite visite sur le site officile
s'impose en cliquant
ici eou sur l'affiche ci-contre.
Le
22 juillet, sera diffusé en exclusivité sur des écrans
de cinéma dans le monde entier par Arts Alliance Media, dans le
cadre d’une opération en salles, simultanée et ambitieuse.
Le
film va toucher simultanément l'ensemble du public grâce
à une diffusion mondiale en salles. Découvrez Comment quatre
décennies de musique de légende sont devenues la bande-son
de tant de vies.
Springsteen
& I, à la fois documentaire musical unique en son genre et
expérience de réalisation collective produite par Ridley
Scott Associates & Mr Wolf, est un film-événement créé
pour les fans, par les fans et qui contient les chansons de Bruce Springsteen
préférées du public ainsi que des images d’archives
des prestations les plus légendaires de sa carrière.
Il
y a quarante ans, Bruce Springsteen a explosé sur la scène
rock et l’a changée à jamais. Il a vendu plus de 120
millions de disques dans le monde entier et obtenu de nombreuses récompenses
parmi lesquelles 20 Grammy Awards. Sa musique est le reflet d’une
époque. Ses chansons cachent des histoires incroyables à
propos des fans qui ont vécu avec. Maintenant, le public du monde
entier va pouvoir découvrir comment le son de Bruce Springsteen
est devenu la bande-son de tant de vies.
“Ce
film incroyablement bien fait permet de juger de la qualité de
la relation profonde qui s’établit entre un artiste et ceux
que sa musique touche particulièrement”, a commenté
Ridley Scott.
|
|
Howard
Kiedaisch, Président-directeur général de Arts Alliance
Media, a déclaré “Nous sommes ravis de faire équipe
avec les sociétés de production réputées que
sont Mr. Wolf, Ridley Scott Associates, Scott Free, Black Dog Films et
Sony Records, pour offrir aux fans du monde entier la possibilité
de profiter de cette opération collective unique en son genre,
destinée à célébrer une légende du
rock.”
Je
compte sur vous fans de Bruce (une fois de plus !) pour me faire, aux
six coins de la France (puisque notre pays est parait-il un hexagone !?!)
des photos des facades des cinémas le programant (les plus belles
seront affichées sur le site). |
|
|
Premiers
témoignages :
Hello,
C'était sympa et émouvant ces témoignages de
fans de Bruce, super film, super soirée !
Marie-Christine |
|
|
|
Bruce
de Peter Ames Carlin
Préface
d'Antoine de Caunes
Editions
Sonatine, 654 pages, 22 €
"Aucune biographie
n'avait jamais contenu autant de révélations sur le Boss
et sur sa vie"
Rolling Stone
Magazine |
|
Voila
un biographie fort bien écrite que j'éi dévoré
toutes affaires cessantes et que je place dorénavant devant celle
de Dave Marsh, qui était jusq'à présent ma référence.
Vous pouvez l'acheter
les yeux fermés en cliquant
ici (bien
que je soupconne la plupart d'entre vous de ne pas avoir attendu mon feu
vert).
Jacques
Mouchet, créateur de www.BruceSpringsteen.fr
responsable de la publication et éditeur de...
Made
in USA Magazine;-) |
|
|
|
Nous
autres fans de Bruce Springsteen font parti, je veux le croire, d'une
communauté. Nous partageons sans doute plus que le fait d'être
des fans du Boss mais aussi, très certainement une bonne part de
ses ideaux.
Comme
pour chaque passage de Bruce Springsteen en France, je fais donc une fois
encore, my brothers ansd sisters, appel à la communauté
de ses fans pour m'adresser :
|
Faites
moi parvenir vos impressions,
c'est avec grand plaisir que je les publierais ! |
|
Je
compte sur vous !
Magique ! |
Je vais
(essayer de) pas faire trop long ce qui va pas être facile car
résumer un quelques mots un concert de Bruce est une exploit
que je sais d'avance impossible à réaliser... 18 concerts
en ce qui me concerne et une fois de plus si je ne devais résumer
qu'à un mot ce serait : "magique". Bon on va donc
se limiter aux faits marquants : |
|
Mon
vieux pote Jérome et moi, dans l'attente du concert |
|
-
Alors
qu'il n'est que 16h42 et que déjà les fans
les plus fans s'accumoncellent (merci "Tonton Biquet"
pour ce mot merveilleux que tu as inventé et qui
tu vois te survit !) une rumeur énorme me fait
sauter sur mes pieds (et oui à 53 balais on s'économise
et je l'avoue j'étais déjà assis
par terre...) : Et oui c'est bien Bruce en tee shirt blanc
et wayfarer de soleil qui guitare acoustique à
la main va nous faire un petit concert perso de trois
morceaux ("This Hard Land", « Burning
Love », « Growing Up »).
-
Cadillac
Ranch ! J’ai failli m’étrangler en
voyant qu’il jouait cette « request »,
que je n'avais pas vu interprété sur scène
depuis 1988 et son concert "Amnesty Internationale"
à Bercy !!!!!!!!!! Du coup je l’ai filmé
en intégral au risque de décharger avant
l’heure, la batterie de mon Nikon.
-
«
Je vais jouer l’alboum "Born in the USA" dou débout jusqu’à la dernière
», un beau cadeau surtout pour moi qui ai raté
son concert de la Courneuve en 1985 pour cause de mariage
de mon frère le même jour grrrrrrrrrrrrr).
-
Des
images, souvenirs immortels comme, entre beaucoup d'autres,
ce moment où Bruce signe le platre au bras d'un
gamin du premier rang.
|
|
Pour
le reste un de ces merveilleux concert (3h15 et 33 morceaux) où,
comme d'hab, le Boss nous à balancée, dès les
premières secondes, toute sa sympathie (inégalable),
chaleur humaine (colossale), charisme (à nul autre pareil)
et talent (immense).
Je
mets en ligne mes meilleures photos dès que possible et vous
laisse la parole d'autant que je suis sans voix (j'ai trop chanté
hier).
Jack,
créateur de www.BruceSpringsteen.fr |
|
Le
retour de Jean-Jacques, fidèle chroniqueur des concerts
de Bruce en France (et vétéran des concerts de Rock
:-)
ps
: Jean-Jacques on t'as déjà dit que tu ressemblais
à Stephen King (jeune) ?
|
Bon,
je ne vais pas vous refaire le coup de Montpellier 2012 et vous
soûler avec le couplet qui consiste à vous dire pourquoi
la famille Méric va voir le BOSS pour la 6ème fois.
Ni vous détailler tous les morceaux (la setlist est en fin
de message). Non je vais, pour une fois, tenter d'être synthétique
et clair ... concis en somme .... mais ce sera difficile après
une telle soirée !!! Allez, j'essaye.
-
Il fait beau, c'est déjà extraordinaire.
-
Nous sommes avec cousine Claudie et cousin Bernard qui vont
découvrir la bête sur scène.
-
Comme
à son habitude dans les Stades des grandes villes le
Boss accueille le public dès l'ouverture des portes à
par un petit set acoustique de chauffe avant de repartir se
préparer. Nous n'entendrons que "Growin Up"
et encore de l'extérieur (putain de périph) mais
c'est pas grave et c'était sympa d'entendre Bruce d'emblée
le temps de trouver l'entrée H.
-
L'organisation
est optimale, je suis accompagné par le service de sécurité
de l'entrée du Stade jusqu'à ma place, même
pour la pose pipi, grâce à mon statut de PSH !!!
Et oui les temps changent, les sigles aussi. J'étais
PMR (Personne à Mobilité Réduite) je suis
désormais PSH (Personne à Sévère
Handicap) ... ça doit être l'âge qui avance
ou la pudeur des mots qui n'ose appeler un chat, un chat (je
propose PH - personne handicapée et qu'on en parle plus)
:-).
-
Le
concert ? Magique comme toujours ! Créer l'intimité
et le plaisir devant 70 000 personnes dans un lieu si vaste
et au son aussi approximatif ... y-a que lui qui sache faire
... Il serre des mains, se couche sur les premiers rangs, fait
monter des dames sur scène pour danser, pour jouer (il
prête sa guitare à l'une d'elle), laisse un jeune
homme Grec avec son drapeau esquisser quelques pas de danse
avec Soozie Tyrell, passe son micro à une toute jeune
fille pour une interprétation débridée
de "Waitin’ on a sunny day". Ce mec n'est jamais
face à son public, il est avec lui. Et côté
musique ? Il joue dans son intégralité l'album
"Born on the USA ", c'est gonflé mais ça
passe haut la main et même mieux qu'en studio ! Il récupère
ça et là quelques "sign request" (cartons
tendus à bout de bras par le public qui réclame
une chanson) et exécute à la volée "Lucille"
(de Little Richard) puis, quelques temps après, "Cadillac
Ranch" sur lequel il demande au fidèle Stevie de
balancer un deuxième puis un troisième solo de
guitare !!!
|
6.
Un mot sur ce qui m'a le plus ému musicalement. Sans
conteste "Spirit in the Night" et son intro émouvante,
spirituelle, envoûtante. Et ce final seul avec sa gratte
sur un "Thunder Road" d'anthologie. Oui je l'avoue
j'ai les larmes qui sont venues, partagé entre la joie
de re-re-re-re-re-voir cet artiste d'une intégrité
et d'une sincérité absolues sur scène
et la pensée que ce pourrait peut-être, cette
fois, être la dernière ???
7.
Cousin, cousine sont estomaqués par la performance
du BOSS (3h10 quand même). Et nous ? Nous sommes ravis
pour eux, comblés comme toujours avec BRUCE. D'autant
que vers 2h00 du mat, au moment du fromage-dessert de retour
à la maison, cousin-cousines (définitivement
sous le charme) nous offrent deux splendides exemplaires des
T-shirt floqués de la pochette de "Born in the
USA" ... pour remplacer ceux achetés il y a 28
ans et qui nous servaient depuis longtemps de tricots de nuit
:-).
La
boucle est bouclée. Merci pour le show patron ! |
De
gauche à droite le cousin Bernard, la cousine Claudie,
mon épouse Marie-Jo et moi :-) |
|
Pour
finir quelques bonnes vidéos : Spirit in the Night : cliquez
ici - Thunder Road : cliquez
ici - Dancing
in the dark (le Grec et Soozie Tyrell): cliquez
ici
Bonnes
vacances à tous.
Jean-Jacques.
NB:
La setlist du concert : 01/ Badlands - 02/ Out in the Streets - 03/ Lucille (sur demande)
- 04/ Wrecking ball - 05/ Death to my hometown - 06/ Cadillac Ranch
(sur demande) - 07/ Spirit in the night - 08/ Born in the USA -
09/ Cover me - 10/ Darlington County - 11/ Working on the highway
- 12/ Downbound train - 13/ I’m on fire - 14/ No Surrender
- 15/ Bobby Jean - 16/ I’m going down - 17/ Glory days - 18/
Dancin’ in the dark - 19/ My hometown - 20/ Pay me my money
down - 21/ Shackled and drawn - 22/ Waitin’ on a sunny day
- 23/ The Rising - 24/ Land of hopes and dreams Rappel : 25/ We are Alive - 26/ Born to run (participation anecdotique
mais sympathique d' Elliott Murphy et de son fils) - 27/ Ramrod
- 28/ Tenth avenue freeze out - 29/ American Land. Rappel
en solo :30/
Thunder Road
|
|
Un
grand merci à Silvano d'avoir été celui qui a
fait jouer "Cadillac Ranch" |
Magnifique
concert, quei je n’oublierais jamais (je suis le "grand"
qui avait la request de "Cadillac Ranch" que
Bruce à pris) et j’avoue qu’à ce moment-là
on ne réalise même pas le cadeau qu’il nous
fait tellement on est heureux ! On saute, on crie, le Bonheur
! Alors c’est vrai que certains critique un peu la Setlist
la jugeant trop grand public mais il faut bien reconnaître
que l’album "Born in the USA" balance énormément
en live, surement le plus gros disque Rock du Boss à mon
humble avis, un album taillé pour la scène ! Pendant
3h15 je me suis cru en pleine année 1984 un soir d’été
dans un stade rempli de gens formidable, un rêve ! C’était
la 5ème fois pour moi que je voyais Bruce en concert mais
pour l’instant c’est celle-là qui me marquera
le plus sans aucune hésitation, je profite également
de l’instant pour remercier ses formidables fans qui l’instant
d’une journée devienne des amis, et vous aide à
passer cette journée assez longue (arrivé à
7h pour moi le matin) pressé de les retrouver à
un prochain concert. Mais le plus dur reste évidemment
maintenant, aujourd’hui au moment où j’écris
ses lignes ou le syndrome post-concert est à son paroxysme,
il est difficile de ne pas déprimer, de se dire que le
moment tant attendu est maintenant passé heureusement pour
se remonter le moral on se re-regarde les vidéos du concert
et écoute encore et encore la musique et la voix de Bruce
puis on échange nos réactions entres fans. Vivement
le nouvel album et la prochaine tournée, l’attente
va être longue.
Silvano - mercredi 3 juillet 10h13
|
|
Chez
Myriam,
Bruce, c'est une affaire de famille ! |
C’est
vraiment pas facile de mettre des mots sur ce qui ce produit pendant
ces moments… En
1984 j'avais 3 ans, ma grande sœur en avait 12 et elle écoutait
Bruce Springsteen... Ado,
mes copines écoutaient de la "Dance",
et moi j'écoutais Bruce Springsteen. J'ai
écouté "Born in the USA" des centaines
de fois, en me disant que jamais je n'aurai la chance de le vivre
en live. Les
années ont passées, j'ai vécu les concerts
de Bruce au travers de ma sœur, avec toujours ce "tant
que tu n'as pas vu un concert de Bruce, tu n'as pas vu de vrai concert". J'ai attendu plus de 15 ans pour assister à "mon premier
vrai concert", accompagnée de ma sœur, son mari,
et de leur fils de 16 ans (chez nous, Bruce c'est une affaire de
famille). Bercy the 4th of July, j'ai pris une énorme claque
: Dieu existe, et il s'appelle Bruce Springsteen !!! C'était
exactement comme ce que m'avait raconté ma sœur, une
bête de scène, une énergie à vous couper
le souffle, plus de 3h de concert passées en un éclair
!!! Même pas un an après, nous voilà devant
le Stade de France, à rêver à ce que Bruce nous
réserve pour ce soir. A la terrasse d'un café, nous
nous demandons ce qu'il peut bien faire à quelques heures
d'un concert ; nous avons la réponse un peu plus tard, en
le voyant arriver sur scène avec sa guitare pour nous offrir
3 chansons devant un stade médusé... Peu après
Bruce réalisait mon vieux rêve : l'intégralité
du Born in the USA en live... C'était tellement magique que
ça pourrait encore être un rêve. Un concert de
Bruce, ça vous prend aux tripes, ça vous laisse une
impression indescriptible, c'est un grand moment de partage, une
communion, quelque chose sur lequel on ne peut pas mettre de mots,
sauf peut être : "I felt the spirit". Oui,
en 1984 j'avais 3 ans, "Born in the USA" venait
de sortir, et 29 ans plus tard je l'ai vécu en live…
Un grand merci au Grand Bruce et au Le-gen-da-ry E Street Band,
2 jours plus tard, je ne réalise toujours pas, et "Thunder
Road" résonne encore et encore dans ma tête...
Et merci à ma sœur de m'avoir piqué au berceau
!
Myriam - lundi 1er juillet 16h51 |
|
Une
très belle anecdote Matthieu qui valait la peine d'être
partagé avec d'autres fans ! Merci (aussi) pour les photos
et la vidéo |
Bonsoir
hier j ai vécu mon cinquième concert de bruce Springsteen.
C était comme d habitude une fête de la musique :du
rock, du folk ,du gospel ,musique irlandaise ,des ballades : une
soirée inoubliable. On sort toujours transformé
d un concert de Springsteen derrière ce génie musicale
se dégage avant tout une humanité profonde et communicative
, qui m émeut a chaque fois . Il joue parce qu il aime
les gens il le montre sur scène et se donne en entier a
son public un concert de bruce Springsteen est donc forcément
un moment a part, ou on ressort transformé.j aimerai ne
pas m étalée sur l aspect musique d hier soir car
tout le monde sera d accord pour dire que l esprit rock et gospel
etait au rendez vous mais raconter une anecdote : Ce soir j ai
reconnu près de la scène parmis les fans une personne
de plus de 70 ans avec sa petite fille il était a Montpellier
l an dernier et a passé la soirée a porter sa petite
fille qui doit avoir 18 ans sur ses épaules En récitant
par cœur le répertoire de Springsteen, bruce l avait
déjà remarqué et lui avait lancé plusieurs
sourires, hier soir il a pointé son index avec insistance
en leur direction plusieurs fois et j ai compris a ce moment ce
qui allait se passer.a la fin du concert une personne de la Sécurité
et venu chercher le grand père et sa petite fille ils sont
montés sur scène, le grand père avait les
larmes Aux yeux car il venait de comprendre qu il l'ait voir son
idole. De le voir partir m a fait monter les larmes aux yeux également
mais voilà ce que véhicule ce grand homme et voilà
ce a quoi je le crois tous ses fans s identifient !
Photo
concert surprise - Photo
concert - vidéo
(via iPhone) d'un extrait de "Glory Days"
Matthieu - lundi 1er juillet 01h46
|
|
Dix
minutes plus tard : un compte rendu conçis (mais qui résume
bien la situation ;-) |
Une
grande fête. En deux mots je résume : un concert de
3h15, un Born In The USA complet qui réchauffe le coeur,
une très bonne ambiance, un son très correct pour
le Stade de france (en pelouse or en tout cas), et surtout, comme
à Bercy il y a peu, énormément de générosité
de la part de Bruce, et du E-Street-Band. Un très grand moment. Thomas - dimanche 30 juin 00h32 |
|
Un
premier témoignage, moins d'une heure après la fin du
concert, un exploit JC ! |
Un
grand moment comme toujours avec le Boss. A 63 ans il est plein
d'énergie pour 3h15 de concert avec ce soir à paris
l'intégrale de "Born In The USA", avec des titres
qu'on entend jamais comme "No Surrender" et surtout "Downbound Train" (un de mes préférés),
un hommage à Clarence Clemons sur "Tenth avenue
freeze out", un très grand concert. Cette générosité
ressort à chaque instant tant lui et ses musiciens se donnent
à fond comme dans "Pay me my money back" ou le très beau "Spirit in the night" ou encore le fabuleux "Born to Run" : la légende
est toujours là ! Bref : il fallait y être !!!!!!!! JC - dimanche 30 juin 0h22 !!! |
|
Une
petite annonce de nos amis suisses |
À
l’occasion du concert de Bruce Springsteen au stade de genève
la semaine prochaine, je cherche des fans en suisse romande En connaissez-vous
? Merci d’avance pour votre aide !
Gaëlle
Lavidière, Responsable Genève-Région
RTSinfo - ACTU TV Gaelle.lavidiere@rts.ch Tél. : +41 76 398 49 30 |
|
|
|
On
the 4th of july Bruce Springsteen is at Bercy and on this year begining
a talentuous fan send us this great mix he realised Thank you very much
oliver! |
|
Le
4 juillet 2012, Bruce Springsteen est à Bercy et en ce début
d'année un fan de talent nous livre un montage de pro un grand
merci Oliver ! |
|
|
Vendredi
14 décembre 2012
Bruce Springsteen
& The E Street Band
en concert à New York City
Bruce
Springsteen et le E Street Band accompagnés par une pléiade
de stars étaient sur la scène du Madison Square Garden
de New York City le 12 décembre 2012 pour un concert de charité
en faveur des victimes de l'ouragan Sandy qui a ravagé les côtes
du New Jersey en octobre dernier !
A
l'affiche aussi excusez du peu :
|
|
|
|
Bruce
Springsteen & The E Street Band
de retour en Europe en 2013 !
Jeudi
6 décembre 2012
Après
une tournée exceptionnelle de 4 dates en Australie (ce qui n'était
pas arrivé depuis une décénie !), Bruce Springsteen
& The E Street Band investissent à nouveau l'Europe
pour un second passage du "Wrecking Ball Tour".
La
tournée Européenne qui comprend (à ce jour) 21 dates
démarrera le 30 avril à Oslo, Norvège pour s'achever
le 20 juillet à Belfast, Irlande du Nord.
A
noter qu'une seule date est pour le moment prévue en France mais
quelle date !... Un second stade de France, plus de 10 ans après
son premier passage (24 mai 2003).
Le
prix des places s'étend de 57 € (pour un billet de pelouse)
à 66,90 €, 79 € et 99,90 € pour des sièges
numérotés placés selon la catégorie 1, 2 ou
3 (quelques soit la catégorie prévoir alors jumelles ou
longue vue !).
Une
mauvaise surprise : les places "Pelouse Or" (heureusement à "seulement" 79 €). Une première,
à ma connaissance, que le fait de faire payer plus cher la proximité
de la scène !!!
Les
places s'arrachent donc depuis hier sur le site (entre autres) du producteur
Gérard Drouot gdp.fr avec une saturation le matin à 9h00 à l'ouverture de la
billeterie. Heureusement tout est rentré dans l'ordre en fin d'après
midi (voir avant !?!) et j'ai pu me procurer mon billet en "Pelouse
Or" donc... |
|
|
LA
PHOTO DU JOUR
8
novembre 2012 |
|
Bruce
Springsteen est partout !?!
Après
ses nombreuses apparitions de soutien aux derniers jours de la campagne
de Barack Obama, en Ohio, en Iowa et au Wisconsin dans la même
journée du 5 novembre, le voila de retour à New York
city à la soirée de soutien à la Woodruff Foundation
en faveur des vétérans blessés. Il a interprété
à cette ocasion 4 chansons en acoustique (que je vous laisse
découvrir) dans un registre très proche de sa tournée
Ghost of Tom Joad de 95/96.
La
vidéo complète de la soirée à laquelle
participait aussi Max Weinberg et son Big band est visible (en fin
de vidéo) sur le site officiel brucespringsteen.net
Deux
apparitions consécutives d'un Bruce "cravaté"...
Rare, pour ne pas dire exceptionnel !
Photo
: Mike Coppola (Getty images) |
|
|
LA PHOTO DU JOUR |
|
5
novembre 2012 - Photo : Getty images |
Je sais pas
pour vous mais pour nous la soirée aura été arrosée
au champagne ! La réélection de Barack Obama valait bien cela...
Non !?! |
|
|
NOTE
DU CREATEUR DE WWW.BRUCESPRINGSTEEN.FR
Il
y a bientôt 4 ans, ayant perdu un gros client et l'essentiel
de mon chiffre d'affaires, je fus contraint, d'accepter en complément
de mon travail d'éditeur indépendant, un poste
de salarié.
En
quelques mois et malgré une formation (trop !) accélérée
en Italie et en Angleterre, je réalisais rapidement que
je n'avais ni les compétences techniques nécessaires,
ni le goût, ni l'envie de persister dans cette voie. Deux
années difficiles, pour ne pas dire cauchemardesques,
allaient suivrent.
Seul
aspect positif de cette période : je disposais de longues
périodes d'inactivité, planté dans un bureau
devant un télephone et un ordinateur.
Me
vint alors l'idée, dès septmbre 2008, soit 3 mois
seulement après mon embauche, de créer un petit
magazine de 24 pages qui regrouperait une bonne part de mes
centres d'intérêts : la musique en provenance des
USA, la photo, l'écriture. C'est tout naturellement que
je l'intitulais MADE IN USA.
Aujourd'hui
ce bimestriel, disponible uniquement sur abonnement, fête
ses 4 ans d'existence et comment mieux achever cette anniversaire
et ces 24 numéros que par Bruce Springsteen en couverture
!?!
Vous
abonner à MADE IN USA magazine des fans
de musique et culture US, c'est tout d'abord aider au développement
de www.BruceSpringsteen.fr qui malgré
son succès (environ 30.000 visiteurs différents
annuellement) est bien loin de ce qu'il pourrait devenir ! C'est
aussi l'occasion pour vous d'aider un éditeur indépendant
à poursuivre son rêve car moi aussi "I'm
working on a dream!"
Plus
modestement, acheter ce numéro 24 qui est sorti fin juillet
2012, était déjà un geste de votre part
qui m'a été"straight to the heart".
Numéro
épuisé... Désolé ! Mais vous pouvez
vous toujours vous abonner au mag en cliquant ici cela
m'aidera à continuer !!! Pour en savoir plus sur ce mag cliquez
ici
Un
grand merci à vous mes "blood brothers" !!!
|
|
Vous
faisiez parti des heureux fans à assister aux concerts
de Bruce à Montpellier ou Paris ?...
Faites
en profitez les autres fans français !
Faites
nous parvenir votre compte rendu du show :
contact
: |
|
Vous
avez réalisé des photos ?... Je suis preneur aussi
|
|
Bruce
Springsteen, Bercy, Paris, 4 juillet 2012 |
Photo
: Jacques Mouchet www.CountryMusicFrance.com |
|
Un
témoignage aussi long... Que brillament écrit ! |
Le
Boss au POPB le 5 juillet 2012 // « Wrecking Ball Tour »
Evry, 8 juillet
2012
Big Boss man
Les nuits
blanches s’accumulent, mais la ferveur reste intacte. Rien
de grave. L’effet Springsteen. Avant le D Day, nuit agitée
tant l’énervement l’emporte sur le calme. Et
bien sûr après…
Ce jeudi 5
juillet 2012 restera une journée d’exception. De
celles qui constituent une frontière invisible entre un
avant et un après… À l’occasion de son
«Wrecking Ball Tour», le Boss donnait son troisième
concert en France, le second au POPB où il jouait aussi
la veille, après Montpellier, fin juin. Une tournée
mondiale pour dénoncer encore et toujours les injustices
liées à la crise, sujet au cœur de son dernier
opus. Et des dates qui s’enchaînent à un rythme
effréné… Il y a fort à parier, qu’à
chaque fois, la magie se produit. C’était le cas
le 5 juillet, malgré la pluie en fin de journée
qui a arrosé les fans, mais qui n’a pas entamé
leur enthousiasme.
La quête
du Saint Graal
Certains étaient là cinq jours plus tôt pour
décrocher le bracelet qui donne accès au «pit»,
fameux carré magique situé aux pieds du Boss. Un
sésame distribué aux mille plus courageux…
Même si Springsteen n’a pas battu son record de 3h48
à Madrid, il a joué, chanté et dansé
non-stop pendant 3h38. Plus moyen de redescendre après
une prestation pareille. Le Boss agit comme de la cocaïne.
En mieux : le sevrage est totalement indolore. On prend notre
dose – et l’on en a largement pour notre argent, c'est
de la pure, pas coupée ni trafiquée - et miracle,
on a une forme olympique pendant six mois !
Fraternité
13h30 : arrivée au POPB, les choses commencent plutôt
bien. Trouver une place de stationnement un jour de concert ou
de rencontre sportive dans ce secteur, même en début
d'après-midi, relève généralement
de l'impossible. À peine sur place, un automobiliste garé
devant les marches met son clignotant pour partir. L’aubaine.
«Merci Bruce», me dis-je, comme s’il pouvait
tout. Après avoir réalisé un superbe créneau,
je sors de la voiture et là, surprise… Trois hommes
et une femme arborant un tee-shirt du Boss m'applaudissent ! Je
papote avec ce sympathique comité d’accueil et me
dirige ensuite vers les marches pour y attendre mon amie Estelle.
J’ai une heure d’avance. Mais je sais, par expérience,
qu’elle va passer vite…
Patricia,
Laurent, Estelle et les autres
Je m’assieds et entends, derrière moi, des fans discuter
: «J’ai eu une défaillance respiratoire fin
mai. Je me suis retrouvée en réanimation pendant
dix jours, explique une blonde d’une cinquantaine d’années.
Quand j’ai repris mes esprits, j’étais désespérée
et abattue. Mon fils m’a offert un livre sur Bruce. Je l’ai
dévoré. J’avais ma place pour le show à
l’Arena de Montpellier. Il fallait que je sois remise au
plus vite pour ne pas le rater. Le Boss m’a donné
cette force». Je me retourne et lui réponds dans
la foulée : «Vous avez raison. Le Boss sauve des
vies». Patricia qui débarque tout juste d’Aix-en-Provence
m’invite à me rapprocher. Elle se trouve en compagnie
de Laurent, chauffeur-routier à Roissy. Tous deux étaient
aux Vieilles Charrues en 2009, juste devant la scène, ils
viennent de se reconnaître. « À Carhaix, j’étais
si bien placé que je lui ai serré la main. Quand
il a fallu la laver, cela a été compliqué»,
lance, amusé, ce camionneur d’une quarantaine d’années
qui a reporté ses vacances pour être là ce
soir. Lui aussi était à Montpellier. «Quand
Bruce vient en France, mon patron sait que je vais être
absent. Je serais prêt à me mettre en arrêt
maladie, s’il refusait que je pose mes congés. Heureusement,
ce n’est pas le cas».
Bruce, un
frère, un ami, un père…
D’autres personnes nous rejoignent. Elles viennent de La
Ciotat et de Brest, exprès pour le show. Les conversations
vont bon train. Chacun se présente, sans barrière
ni distance. Bruce Springsteen est sur toutes les lèvres
: ses concerts passés et à venir – un Stade
de France serait déjà programmé pour le 29
juin 2013 -, sa tournée en cours et bien sûr son
répertoire. Tous parlent de lui comme s’il était
l’un des leurs : ami, frère, père…
Une grande
famille
Pendant que l’un d’entre nous s'éclipse pour
s'acheter quelque chose à grignoter, les autres lui proposent
spontanément de garder son sac à dos. Le plus normalement
du monde. J’ai comme l’impression de me retrouver
dans une grande famille… Ou plus exactement dans une communauté
qui partage non seulement la même passion pour une rock
star mais aussi et surtout les mêmes valeurs de fraternité
qu'il défend dans toutes ses chansons. D’ailleurs,
si nous tenions tant à être sur place avec plus de
sept heures d'avance, c'était pour ces échanges-là
sans chichis. Ce n'était pas pour être au plus près
de la scène : les jeux étaient faits, nous étions
au balcon, dans les gradins. En achetant les places le 1er décembre,
jour de la mise en vente des billets, il n'y avait plus que cela.
Pourtant, j'étais à l'ouverture de la Fnac. Mon
ticket de caisse en atteste : la transaction s’est effectuée
à 10h04…
« Mieux
que Facebook »
16h : en voyant le ciel s’assombrir, nous trouvons refuge
au Bercy Café, situé en face des marches et donc
de ma Clio. Abritée par un auvent, merci Bruce, la terrasse
se remplit au fur et à mesure que les grosses gouttes de
pluie commencent à tomber. Très fièrement,
Laurent, resté avec nous, nous montre des photos de son
camion estampillé Bruce Springsteen. Ce «grand malade»
a cassé sa tirelire à Montpellier où il s’est
aussi offert un pull avec capuche. Estelle, qui nous a rejoints
depuis une bonne heure et demie, ne se fait pas prier pour l’essayer
et défiler avec… Nous nous retrouvons au milieu d'une
tablée, entourés d’Américains, de Belge,
de Québécois. Tout le monde se parle. «C'est
mieux que Facebook», dis-je au Belge, assis à côté
de moi. Luc éclate de rire et opine du chef. Il nous raconte
alors qu’il a vu le Boss 33 fois sur scène. Il a
déjà prévu de le retrouver, dans quelques
jours, le 17 juillet, à Dublin car «à chaque
concert, c’est plus fort». Ce fan Flamand –
exilé en Normandie - nous montre des photos prises sur
son i-phone. Il était dans le « pit » à
Manchester, sous les trombes d’eau : «Il y avait une
ambiance terrible. À un moment, on ne sent plus la pluie,
ça ne dérange plus». Les clichés sont
à tomber tant Luc était près de notre idole.
Il m’en envoie un par SMS. Je lui donne mon e-mail pour
qu’il m’en transmette d’autres par Internet.
Ce qu’il prendra le temps de faire, quelques jours plus
tard.
Rock star
normale
Non sans humour, il imagine Bruce venir boire une bière
avec nous, ce qui lui ressemblerait assez : «Vous avez votre
président normal, on a notre rock star normale»…
Près de lui, des Américains sont installés.
Certains de ces New Yorkais suivent l'intégralité
de la tournée européenne du Boss. Une jeune femme
m’explique qu’elle l’a vu 200 fois. Avec Estelle,
nous en restons abasourdies. À ma question «As-tu
eu l’occasion de le rencontrer ?», elle répond
que non et mime un malaise, sous entendu : «Mieux vaut pas,
je tomberai dans les pommes». Autour, les trafics vont bon
train. Tous les quarts d’heure, des escrocs proposent d’acheter
des places… pour les revendre au marché noir, le
double ou le triple. Un Américain en a une de trop. Il
refuse de tomber dans le panneau. «Je la vends le prix que
je l’ai acheté, 68 euros. Je ne peux pas faire du
business sur le dos de Bruce. Impossible.» Un état
d’esprit qui en dit long…
Le bonheur
est dans la place
18h30 : trempés, les spectateurs se pressent, dès
l’ouverture des portes. La file s’allonge de minute
en minute. Massés sous la pluie, ces gens attendent patiemment
d’entrer dans le POPB, avec le sourire. Même les places
«à visibilité réduite», situées
à l’arrière de la scène, ont été
vendues. C’est de là qu’Estelle vivra ce concert
qui se joue à guichets fermés. Toujours à
l’abri, nous observons le manège. Plus exactement
le défilé de tee-shirts et autres sweats à
l’effigie du Boss, portés comme un signe de reconnaissance.
Je ne fais pas exception à la règle. En allant aux
toilettes, une jeune femme étrangère m’arrête.
En apercevant le visage du Boss sérigraphié sur
mon maillot, elle affiche une mine radieuse.
H -1
20h : alors que le déluge semble bien vouloir s’arrêter,
merci Bruce, nous rejoignons, notre balcon pour une dernière
heure d'attente. Avant de pénétrer dans le POPB,
nous nous arrêtons pour renouveler le stock de tee-shirts.
Le mien est trop grand. Par erreur, le vendeur m’a donné
une coupe homme au lieu de femme. Aucune importance : ce magnifique
souvenir ira parfaitement à Danny, qui vient d’arriver.
Ce matin encore, il était en Bourgogne, où il accompagnait
au violon et à la guitare, Charlie Mac Coy. Nul doute qu’en
inconditionnel d’Elvis, le Boss connaisse cet harmoniciste
de renom qui accompagna le King pendant des années. Étrange
hasard de la vie… Épuisé par la semaine chargée
qu’il vient de vivre avec le musicien américain,
Danny a pensé à apporter ses jumelles. Elles seront
bien utiles, notamment pour scruter le carré VIP situé
dans les gradins, à ma droite et voir la maman de Bruce
prendre place. Je ne suis pas la seule à la reconnaître.
Des fans l’acclament. Elle sourit, les salue… Préférant
être au milieu du public, elle n’a pas dû vouloir
être dans les loges, trop éloignées de la
scène.
« Bruce
! Bruce ! Bruce »…
20h30 : venus de France et de Navarre, les spectateurs s’installent.
Le POPB se remplit à une vitesse impressionnante. C’est
l’effervescence, comme le prouvent les applaudissements,
chants et autres cris. Avant même que le concert ne démarre,
les voix sont cassées ; les mains meurtries. Pas de ola
comme au Stade de France. Ce sera pour l’année prochaine
!
20h55 : l’ambiance est à son comble quand Paris Bercy
se retrouve plongé dans le noir. Un halo lumineux se forme
autour des deux claviéristes du E-Street Band - groupe
mythique du Boss, renforcé pour cette tournée par
des chœurs et des cuivres. Armés d'accordéon,
ils vont probablement sortir l’artillerie lourde : un bon
rock de derrière les fagots. Pas du tout : très
concentrés, ils entament… «Au clair de la lune
». Une entrée en matière assez déconcertante
comme seul Springsteen en a le secret. Surpris, les spectateurs
rient de bon cœur. Chauffés à bloc, ils ne
se font pas prier pour entonner cette chanson enfantine. La veille,
le 4 juillet, alors que les fans s’attendaient à
un titre de circonstance, en l’occurrence le sublime «Independence
day» - chanson à double sens dédiée
à son père ouvrier maintenant décédé
-, la fête avait démarré avec «La vie
en rose»…
Marques de
fabrique
Springsteen s’adapte toujours au pays dans lequel il joue.
Aux Vieilles Charrues en 2009, il avait commencé le show
en breton. Dans sa bouche, «Carhaix» sonnait comme
caresse… Autre signe distinctif du Boss qui relève
quasiment de l’empreinte génétique : le répertoire
qui évolue, chaque soir. Pour ne pas se lasser. Et aussi
pour le goût du challenge à relever. Se dépasser,
se surpasser, en faire toujours plus… Springsteen est ainsi.
Ses 17 musiciens aussi. Très complices, ils forment une
équipe soudée. D’ailleurs, à l’inverse
des autres superstars, le Boss arrive sur scène en même
temps qu’eux ou après, c’est selon, jamais
en premier.
« Bonsoir,
Paris ! Etes-vous prêts ?»
21h : jean’s brut, tee-shirt et veston noirs, plus beau
que jamais, Bruce Springsteen débarque. Alors que bon nombre
de spectateurs retiennent quelques larmes de bonheur, son visage
s’illumine d’un généreux sourire –
cet homme est irrésistible. Il prend la parole, en Français,
s’il vous plait : «Bonsoir Paris ! Etes-vous prêts
?». Une fois la Fender branchée, le Boss se lance
à corps perdu dans «The ties that bind», littéralement
«Les liens qui retiennent». Un titre ancien –
il figurait sur le double « The river » sorti en 1980
– qui résume à lui seul la tonalité
du show : une fraternité très rock’n’roll
! À peine le coup d’envoi donné, Springsteen
est déjà trempé de sueur. En voilà
un qui mouille la chemise, au sens propre comme au figuré
! Ce soir, quinze anciens titres, plus multi vitaminés
les uns que les autres, viennent enrichir le répertoire.
Parmi eux, l’incontournable «No surrender»,
«Racing in the street» ou encore «Candy’s
room» qui comblent les puristes, fans de la première
heure. Les autres, qui ont découvert le Boss plus tard
et qui se sont basés sur les dernières set list
pour préparer méticuleusement le concert –
suivez mon regard - en sont pour leurs frais.
Des chansons
à tiroirs…
Ils devront attendre le 7e morceau pour se retrouver en terrain
connu, à savoir le magnétique «We take care
of your own», suivi du puissant : « Wrecking ball».
La force de frappe du titre phare de ce dernier album est ahurissante.
Logique, il y est question de destruction, comme l’expliquait
son auteur au site Internet américain« Backstreets
» le 16 février 2012 : « C’est une image
où quelque chose est détruit pour pouvoir construire
quelque chose de nouveau. C’est également une image
suggérant la destruction pure et simple, au cours de ces
trente dernières années, de quelques valeurs et
idées américaines fondamentales. Un lent processus
qui a creusé encore plus les inégalités.
Cette chanson me semblait être une bonne métaphore».
Véritable porte-voix de ceux qui n’en ont pas, Springsteen
ne mâche pas ses mots. Cette fois, il s’en prend au
monde de la finance, aux spéculateurs qui s’engraissent
sur le dos des plus pauvres. Un brûlot sans concession sorti
en mars dernier, quatre mois après la mise en vente des
places de concert. Pourtant, les tickets sont tous partis en un
rien de temps. C’est dire l’engouement que cet artiste
suscite. Même si, comme à son habitude, le Boss fait
dans la sobriété. Un décor minimaliste, pas
de danseur, encore moins d’ascenseur – comme sur le
« Bad Tour » de Michael Jackson en 1988 -, aucun artifice.
Springsteen se concentre sur l’essentiel : la musique. Le
nombre de projecteurs confirme pourtant la dimension XXL de ce
show. Près de 300 techniciens – tous Américains
– s’affairent en coulisses.
La tournée
du patron
Pendant 3h38 et en plus de 32 morceaux – ceux qui mettent
à jour les listes sur le site officiel du Boss en ont oublié
un certain nombre -, le patron balaie quarante ans de carrière.
Il nous raconte l’histoire de la musique : de reprises blues
et soul sous forme de medley (dont «634-5789» dans
sa version originale, assez lente) en gospel et titres 100% springsteeniens
d'influence rock, folk ou celtique, Bruce est d’origine
irlandaise par son père. Seul au piano, il sait aussi se
faire plus intimiste. Son interprétation, toute en nuances
et en subtilités, de «For you» laisse les spectateurs
sans voix, comme suspendus à ses lèvres. L’émotion
chair de poule les cueille. Très proche de son public,
Springsteen fend la foule à deux reprises – une horreur
vraisemblablement pour sa sécurité - avant de se
laisser porter par ses fans jusqu'à la scène. Les
bras en croix, il rit aux éclats, en chantant en même
temps. Des bains de foule, il en prendra plusieurs, son grand
bonheur étant justement de s’approcher le plus possible
de ses fans pour les voir. Et les toucher.
Grande messe
Ce soir, comme d’habitude, le Boss distribue harmonica et
médiators. A capella et entouré de ses choristes,
il nous sert sur un plateau une introduction très gospel
de «My city in ruins». Cuivres et orgue Hammond habillent
délicatement les voix, comme pour mieux amplifier le lyrisme.
Bonté divine ! Pendant ce titre qui fait référence
à New York amputée de ses deux Tours Jumelles, BS
pose ses mains délicatement et doucement sur celles de
ses admirateurs. Comme un prophète. Étrange sentiment
d’assister à une grande messe. Quelque chose de sacré
mais qui n’a rien de religieux. Une communion, le terme
ne peut pas être plus approprié. À croire
que toute cette énergie, il la puise là, dans le
regard bienveillant de tous ces gens.
Des larmes…
Après avoir présenté ses musiciens, le Boss
demande : «Est-ce que quelqu'un vous manque ?» C'est
le premier hommage rendu à son ami, le regretté
Clarence Clemons. Après Danny Federici – organiste
historique du E-Street Band mort en 2008 d’un mélanome
- le saxophoniste emblématique du groupe est décédé,
il y a tout juste un an. Aux Vieilles Charrues, celui que le Boss
surnommait affectueusement Big Man n’avait pas l’air
en forme. S’asseoir dans un immense siège mis à
sa disposition sur scène semblait le faire souffrir. Un
AVC brutal aura eu raison de lui, une force de la nature, pourtant.
Une mort qui a dû plonger le Boss dans une douleur abyssale.
En mars 2012, dans une interview accordée à un journaliste
américain, traduite et publiée dans le l’édition
française du Magazine «Rolling Stone», il prononce
cette très belle phrase : «Perdre Clarence, c’était
comme si la pluie disparaissait». L’image est forte.
Comme leur histoire démarrée il y a plus de quarante
ans. Rien d’étonnant à ce que les fans aient
redouté la fin du E-Street Band : Big Man était
un pilier… Mais «The show must go on». Pour
combler le vide immense -car comme Danny, il est impossible de
remplacer Clarence -, Springsteen nous a réservé
un coup de maître : faire appel à Jake, neveu de
Clarence, saxophoniste lui aussi. Extrêmement talentueux,
ce jeune musicien - qui a dû être initié par
son oncle : il joue comme lui… – devait avoir une
sacrée pression sur les épaules. Pour le rassurer,
le Boss ne l’a pas jeté seul dans l’arène
: il l’a entouré d'une section de cuivres particulièrement
rutilante… Une délicate attention qui permet à
Jake de trouver sa place d’emblée dans le groupe
et de réussir le passage de témoin. En douceur.
… Aux
rires
Pour se remettre de ses émotions et surtout se rapprocher
un peu plus des spectateurs situés derrière lui,
le Boss n’hésite pas à grimper sur des poteaux
avant de mieux se laisser tomber. Il se relève d’un
bond et tend le micro à une petite fille sur l’énergique
«Waitin’ on a sunny day», titre phare de «The
rising» (la renaissance). Sorti en 2002, cet album est dédié
aux victimes du 11 septembre et plus particulièrement aux
pompiers qui ont sacrifié leur vie pour tenter d’en
sauver d’autres. Un chef d’œuvre de sensibilité
et surtout d’espoir, à plusieurs lectures, comme
d’habitude. À la fin du morceau, il invite sa jeune
comparse à faire une glissade avec lui, sous les hurlements
du public. Très prévenant, il va ensuite chercher
une serviette en éponge, qu’il plie en deux, pour
essuyer les genoux de la puce. Le public est hilare. Casse-cou,
il monte sur le piano dès les premiers accords de «Out
in the street» qui durera bien 8 minutes !
« We’re
gonna have a big house party ! »
Soufflant le chaud et le froid, le Boss aime surprendre son public.
Un peu comme un vieux mari qui cherche encore à séduire
sa femme, après quarante ans de carrière - son premier
album date de 1972 -, enfin, de mariage. La sienne d’épouse
est du voyage, cette année. Ce n’était pas
le cas en 2009 aux Vieilles Charrues : restée dans le New
Jersey pour «s’occuper des enfants», elle avait
été «remplacée» par leur fils,
le temps d’un bœuf d’anthologie sur «Twist
and shout»… Choriste et guitariste, elle semble plus
complice que jamais de son «guitare héraut».
Une fois encore, Springsteen est venu en famille : sa sœur
est dans les gradins contrairement à sa fille Jessica,
restée en coulisses. Sélectionnée pour les
JO en équitation, elle profite de son escapade parisienne
pour recharger les batteries. Elle fera quelques pas de danse
avec son père sur «Dancing in the dark». À
Atlanta, au début de la tournée, c’est Adele,
que l’on a vue arriver tout à l’heure, qui
était à sa place. À 90 ans, ce petit bout
de femme très élégant se dandine, applaudit
et chante à tue-tête les titres du fiston. Une bonne
constitution dont il a hérité. «Ma mère
est mon exemple», croit-il bon de préciser. On avait
remarqué ! Car réaliser pareille performance, sans
interruption et pendant près de quatre heures moins le
quart est inhumain, à bientôt 63 ans ! Femme, mère,
sœur, fille… entouré de sa tribu, le Boss en
vieillissant semble se recentrer sur l’essentiel : les liens
du sang. Le grand manitou se sent ce soir «at home»
et nous invite à une véritable «house party».
Une fête entre potes, comme à la maison !
« Fatigué
! »
23h40 : toutes lumières allumées la maison - et
ses 18 000 convives - est en transe. Ce n’est que le début
d’un rappel frénétique de 7 morceaux….
Au bout de trois heures de concert, Springsteen s'écroule
par terre. À la place du traditionnel «It’s
the Boss time», il hurle «Fatigué !»,
avant d'être aspergé d'eau par son complice et guitariste
Steven Van Zandt, muni d’une éponge. Le show touche-t-il
déjà à sa fin ? Pas vraiment. Bruce repart
à l’assaut pour «Seven nights to rock».
Un titre comme tant d’autres conçu pour la scène.
Du sur mesure. «Même si on ne connaît pas les
paroles, on peut quand même s’éclater en chantant
avec lui», avait remarqué très judicieusement
Estelle, dans l’après-midi. De fait, les simples
«Ah ah ah», «Oh oh» et autres «Sha
la lalala» qui ponctuent les morceaux trouvent toute leur
utilité sur scène. Et surtout leur écho…
Les bras en l’air, les spectateurs dessinent une formidable
vague humaine. Comme cela doit faire chaud au cœur, vu de
la scène. Springsteen continue d’enquiller les titres,
sans temps mort. Il ne s’arrêtera donc jamais…
Fatigué ? Il doit commencer à l’être,
même s’il ne le montre pas. Ou si peu. Au milieu du
show, les fins observateurs l’ont pourtant vu grimacer :
une douleur aux cervicales ou dans les épaules, sûrement.
Mais le Boss - qui ne peut pas porter mieux son surnom - est reparti
de plus bel, comme si de rien n’était. Comment font-il
lui et ses musiciens ? La performance du batteur, Max Weinberg,
est particulièrement impressionnante. Monté sur
ressort, il impulse, à chaque battement, une énergie
démesurée, suivi de très près par
Mister Tallent, le bassiste. Tout le show étant basé
sur la rythmique, le Boss ne cesse de leur faire des signes. Un
hochement de tête, une façon de lancer la guitare,
autant de codes que ses complices décryptent les yeux fermés…
«Do
I have to say his name ?»
0h30 : dans la dernière ligne droite, Bruce gratifie son
public d’un frénétique «Tenth avenue
Freeze-Out». Nouvelle évocation de Clarence, le frère
perdu, quand le Boss interprète ce classique qui raconte
la formation du E-Street Band. Il marque alors un long silence,
suivi d’un tonnerre d’applaudissements, pendant que
des images défilent sur les écrans géants.
Le sax en bandoulière, Big Man est aussi en photos sur
une banderole concoctée par des fans. En lettres capitales,
un message inscrit à l’encre rouge : «DO I
HAVE TO SAY THAT NAME ?», clin d’œil à
la façon dont le Boss présentait généralement
son acolyte. L’émotion est là. Les yeux rougissent.
Clarence manque à l’appel : 18 000 personnes ressentent
l’absence de cet ami. En communion.
«Merci
pour votre état d'esprit et votre passion»
0h38 : épuisé, le public se ressaisit et en redemande
encore et toujours. Mais le Boss capitule. Après avoir
salué son monde, et comme un ultime cadeau, Bruce Springsteen,
encore dans la lumière des projecteurs pour quelques secondes,
lance : «Merci beaucoup Paris. Je vous aime. Merci pour
votre état d'esprit et votre passion». Vraiment pas
de quoi, a-t-on envie de lui répondre. C'est lui qui nous
remercie après tout ce qu'il vient de nous donner…
Un comble ! Sonnés, les spectateurs mettent quelques instants
à saisir que le show est fini. Ils continuent à
chanter pour que leur idole revienne. En vain. Le Boss s’est
éclipsé. Peu à peu, le POPB se vide. Combien
d’admirateurs feront-ils le pied de grue à la sortie
des artistes pour tenter de l’apercevoir ? C’est fini,
mais le bonheur se lit sur tous les visages… en dépit
des bourdonnements d’oreille qui dureront jusqu’au
petit matin, le son dans cette salle n’est vraiment pas
à la hauteur.
Ange gardien
La tête ailleurs, nous nous dirigeons vers la voiture. Il
ne pleut plus, merci Bruce. La fraîcheur ambiante fait du
bien. Un groupe de jeunes passe devant nous, entonnant un dernier
«Out in the street» pour la route. La sortie du parking
souterrain du POPB est concentrée à un seul endroit,
à l’opposé de là où je suis
garée. Nous quittons donc les lieux en moins de trente
secondes, alors que certains mettront une bonne heure et demie.
Aucun doute possible : le Boss veille sur nous. Pourvu que ça
dure…
Aurélie
|
|
Un
témoignage... (Tardif ;-) |
Bonjour,
bonsoir, en lisant tout ces comptes rendus, j'ai eu moi aussi
l'envie de faire le mien, car bien que tous différent,
l’expérience du concert est magique, ensemble dans
une même salle, nous ressentons tous les mêmes sentiments.
Mon prénom est Léa, j'ai 18 ans. Pour la petite
histoire, je suis fan de Bruce depuis peu de temps, si l'on prend
en comparaison tout ces fans. En fait, j'ai écouté
du Bruce toute ma vie, à travers mes parents, mais je n'avais
jamais essayé d'en écouter plus. Seulement voilà,
j'étais en cours, il y a de là, trois ans, quand
la prof nous a fais regardé la vidéo de "We
are the world", quand le tour de Bruce est arrivé,
je suis devenue irrévocablement amoureuse de sa voix. J'ai
eu des frisons, et la chair de poule rien que d'écouter
ce mec 3 secondes. Depuis ce jour, j'essaye de découvrir
toutes ses magnifiques nombreuses facettes.
J'ai
donc acheté un billet, dès que j'ai su pour le concert,
mon premier donc. En regrettant de ne pas avoir acheté
deux places, une pour le 4 juillet et une pour le 5. Le jour même
je suis donc arrivée, en ayant l'espoir d'être pas
trop mal placé. Espoir vain bien entendu. Il était
15h, la queue était déjà immense, moi qui
n'aime pas plus que ça les concerts et l'attente en général,
j'ai donc pris mon mal en patience. Dans la file, les gens discutaient,
en particulier deux hommes (qui me liront peut-être qui
sait ?!), en un condensé la conversation a donné
a peu près ça :
«
- Les meilleures c’est la première fois et la dernière
fois de toutes façons.
-Moi, ça va être ma 45ème fois.
- Moi, ma 18ème …. Et toi ?
-Ben moi c’est la première…
- Oh ! Alors n’y va pas, Springsteen c’est comme une
piqure, tu y vas une fois et il faut y retourner ensuite…
Je te jure, Si tu tiens à ton compte épargne logements,
faut pas y aller…
-Oui, moi Springsteen c’est ma salle de bain et mon salon,
j’aurais pu les avoir, mais j’ai choisis Springtseen.
-Exactement. C’est plus pareil après. C’est
pas pour rien que c’est le Boss. »
J'ai
d'abord pensé que c'était des fans absolus, et qu'ils
plaisantaient.
Puis nous sommes entrés dans la salle, en attendant jusqu'à
21h, pour que les premières notes commencent. Je ne peux
me résoudre à essayer décrire le concert,
l'ambiance, les sentiments... Le seul fait de décortiquer
cela lui ferait perdre de sa magie... Pendant presque 4 heures
j'ai été porté par des émotions inconnues
jusqu'alors, et j'ai enfin compris pourquoi Springsteen est le
Boss. Et il faut aussi rendre hommage au E street Band, qui est
aussi magique que lui. Maintenant, mon compte épargne logement
n'a jamais été aussi en danger... J'espère
le revoir, je l'espère de toutes mes forces, je veux qu'ils
reviennent et qu'il nous refasses rêver. J'ai eu du mal
à le réécouter, au début, sa musique
avait perdu une saveur, la saveur du concert, cette façon
qu'il a de réinterpréter ses propres chansons, l’inattendu...
Aujourd'hui j'ai encore beaucoup à découvrir sur
lui, et ça me remplie de joie, j'ai hâte !
Pour
finir, pendant tout le concert une chose qu'il avait dite, a tourné
et retourné dans ma tête : "
Tous les soirs, quelle que soit la ville, dans la salle, il y
a un ado qui a dépensé toutes ses économies
pour acheter sa place, et il attend ce show depuis six mois, et
il en rêve la nuit, il a arraché à ses parents
la permission d'aller au concert, il mise toute sa vie émotionnelle
sur ces trois heures de rock. Qu'il ait tort ou raison, c'est
un fait : il mise tout sur toi. Si tu le déçois,
tu brises quelque chose d'important. Alors, quand tu montes sur
scène, il faut jouer pour lui, et pour lui seul. Et, quand
le concert est fini, cet ado doit être encore plus épuisé
que toi."
Je crois que ce soir là il s'en est très bien sortis....
Bien
à vous, en espérant lire de nouveaux témoignages...
Ci-joint des photos du concert, mauvaise qualité, mais
bon, on ne sait jamais ça peux toujours intéresser
!
Léa |
|
Encore
un compte rendu de la benjamine des fans de Bruce ;-) |
Bonsoir
tout d'abord aux nombreux fans du Boss. Petite présentation
perso : Chloé , 15 ans , 3 concerts du Boss.
J'ai déjà écrit à la suite du concert
aux Vieilles Charrues et je viens réécrire à
propos du concert de Notre Bruce aux Palais Omnisports de Paris
Bercy le 4 juillet 2012.
Arrivée
à midi avec mon papa , ma sœur et mon beau-frère
, tous vêtus d'un tee-shirt à l’effigie du
Boss .
Repas rapide
puis direction le palais, et là le choc : des personnes
très différentes réunies pour une seule chose
: Springsteen. Entrée dans la queue déjà
très impressionnante puis discussion diverses sur nos "expériences".
Vers 17h ,
grosse déception : nous ne feront pas parti de la première
fosse donc tout espoir d'approcher le Boss anéanti. Pas
grave, il sera là comme même et c'est bien ça
le principal .
Entrée
dans la salle et là surprise : deuxième rang après
la barrière ! Ouhouh ! Le concert tarde à commencer
, l’excitation est forte , les plombs sautent .. Grosse
frayeur ! Puis Antoine De Caunes vient sur scène et nous
explique que si les plombs ressautent dans la soirée ,
de ne surtout pas paniquer etc .
Arrivée
du E street band , qui joue Edith Piaf puis enchaine sur "We
take care of our own " et là explosion de joie ! Il
est là devant nos yeux à nous donner tout son amour
et sa passion . On oublie tout ce temps que l'on a attendu !
Les morceaux
s'enchainent et à un moment lors de "Apollo Medley
" , il se lance dans la foule et vient jusqu'à la
deuxième fosse ! Petit espoir de l'approcher se ravive
! Et il arrive à ma hauteur , je lui prend la main ou il
prend la mienne cela c'est fait si naturellement , puis la deuxième
et il ne me lâche plus ! Il me lance même un "
ça va ?! " , j'ai encore le tournis quand je revois
cette scène improbable , moi petite fille française
a réussi à toucher mon Idole et a même reçu
"un
regard dans les yeux " . AMAZING ! Et vient la fin du show,
après 3h30 dans une ambiance de folie : petits , grands,
vieux, jeunes chantent à l'unisson et partageant le même
bonheur , la même électrisation dont le Boss est
le seul à tenir le pouvoir . Je confirme et reconfirme
: Bruce Springsteen est le Boss et le restera à jamais
.
J'espère
le revoir encore plein de fois pour revivre cette émotion
dont il n'existe même pas les mots . Merci Bruce , merci
encore de cette soirée juste incroyable et à bientôt
j’espère pour une nouvelle expérience !
Chloé
|
|
Sans
doute un des meilleurs témoignage qui nous soit parvenu ! |
3
juillet 2012, 18H30. Je grimpe quatre à quatre les marches
qui mènent à Bercy, nous sommes à 26h du
premier concert parisien de Bruce Springsteen et son E-Street
Band et je suis déja malade à l'idée d'être
autant en retard... Derek, le plus grand fan écossais est
arrivé cinq jours avant le concert comme à son habitude.
Assis, il marque les poignets des fans au gré de leur arrivée
comme on marque les taureaux en Camargue. Le chiffre 227 orne
le dessus de ma main... petite moue, j'espérais une meilleure
position pour renter demain dans le POPB! Samantha, mon amie,
rentrera en cinquième position. Elle aura campé
cinq jours avant le concert. Il faut comprendre qu'arriver cinq
jours avant un concert plutôt que la veille améliore
la proximité avec Springsteen et ses acolytes seulement
d'un mètre ou deux. Mais pour un fan, ces quelques mètres
sont essentiels. L'espoir d'échanger un regard avec Bruce
une seconde pendant le show, l'éventualité qu'il
vous reconnaisse et on parlera alors d'adoubement. Et si par miracle
Bruce en venait à déposer dans votre paume l'harmonica
qu'il offre chaque soir (parfois sa générosité
le pousse à en offrir deux!), alors là, vous êtes
au paradis!
Aucun
autre artiste au monde ne donne autant à son public
Au
fur et à mesure des arrivées, la veille du concert
est un moment où l'excitation est déja très
palpable. Je tombe dans les bras de mes amis européens.
On embrasse fraternellement les membres de notre "autre famille"
et on se raconte immédiatement des anecdotes autour du
sujet qui nous intéresse, et les impressions que nous n'avons
pas pu échanger après les récents concerts
à Florence, Milan ou Manchester. Les retrouvailles entre
fans sont un plaisir indicible, pour une simple et bonne raison:
notre fratrie est l'assurance que nos coeurs vibrent à
l'unisson pour les mêmes choses, que les paroles des chansons
de Monsieur Springsteen résonnent de la même façon
dans nos âmes, car cet artiste est définitivement
différent des autres. Comment tenter d'en persuader un
béotien? En citant Antoine de Caunes d'abord, sans doute
le premier et plus grand fan français du Boss: "Springsteen
est définitivement le plus grand showman blanc, avec Elvis.
Aucun débat possible." Aucun autre artiste au monde
ne donne autant à son public. Quand il était plus
jeune, ses concerts duraient plus de 4 heures... à 62 ans,
il nous offre encore 3h30 de bonheur.
Bruce
Springsteen respecte trop ses fans pour leur servir deux fois
la même soupe
Dire
qu'il mouille la chemise est vrai au propre comme au figuré.
Des gouttes de sueur dégoulinent de ses mains et des coudes
à chaque seconde, personne ne transpire le rock'n roll
comme lui. Visuellement, c'est extrêmement impressionnant.
Bruce ne sait que donner, à l'heure où les autres
star internationales arrivent pour leurs tournées mondiales
avec des shows d'1h45 préparés au millimètre,
et des set-lists identiques quelles que soient les villes visitées.
Bruce Springsteen respecte trop ses fans pour leur servir deux
fois la même soupe, quand bien même elle sera toujours
chaude et bonne! Les "request", morceaux espérés
par les fans et inscrits sur des bouts de cartons pour faire passer
le temps de l'ultime journée d'attente, sont souvent récompensées.
On arrive presque dans un concert où les fidèles
deviennent acteurs du concert. Voir évoluer ce groupe de
rock'n roll que constitue le E-Street Band, c'est voir des amis
de 40 ans qui s'évertuent à faire ce qu'ils on toujours
fait. Transpirer le temps d'une messe de 3h30 sur scène
pour vous offrir de pures émotions. Le rock'n roll dans
sa plus grande expression, avec des influences soul et folk qui
transforment Bruce en prêcheur.
18h00,
le jour J, entrée dans Bercy. On comprend immédiatement
qu'il y a un problème de climatisation. On va avoir chaud
et soif ce soir et demain durant les deux concerts. La lumière
s'éteint, les membres du groupe arrivent un à un.
Bruce apparaît sur scène en dernier, toujours le
même geste de la main qui vaut salut. L'entrée sur
scène avec "La vie en rose" le 4 juillet, et
"Au clair de la lune" le lendemain. Les clins d'oeil
sont là, nous ne sommes pas surpris, on connaît l'animal.
Dans une seconde, les premières cordes seront grattées.
Dans deux, tous les fans reconnaîtront la première
chanson du soir. Essayer de deviner quelle chanson sera interprétée
en premier est un jeu où on ne gagne pas souvent et qui
relève de la gageure. Bruce est aussi perfectionniste qu'imprévisible.
Bercy
est ivre de bonheur
Pendant
tout le concert les membres du groupe, qui crèvent de chaud
également, jouent les porteurs d'eau et nous abreuvent.
On boit tout. L'eau qu'ils nous offrent, leurs paroles, les mélodies
entêtantes...Le moment de "I'm waiting on a sunny day"
est un ravissement. Après avoir fait chanter le refrain
à une enfant, il tente une course effrénée
avec elle, main dans la main, pour une glissade qui déclenche
l'hilarité de tout Bercy. Plus tard Bruce, présentera
sa maman Adèle, puis il dansera plus tard avec sa fille
cadette sur "Dancing in the dark". Bercy est ivre de
bonheur.
Cette
tournée sans Clarence Clemons qui nous a quitté
le 18 juin 2011, tous les fans la redoutaient. Nous avons tous
perdu un être cher, le grand pote de Bruce parti, le départ
de notre saxophoniste tant adoré et si charismatique m'a
fait penser un instant que nous ne retrouverions plus le faste
et l'allégresse passés. Comme le dit Bruce en concert,
Clarence Clemons sera mort quand le E-Street Band sera mort. Raison
pour laquelle un supplément d'âme habite sans doute
cette tournée, et Springsteen nous démontre que
son énergie est intacte, ses facéties sur scène
toujours présentes. Le voir brandir sa Telecaster aussi
haut que l'on brandissait les étendards au temps des croisades
rassure tous les fans qui pensaient que leur pain blanc était
derrière eux. Bruce Springsteen, tel un archer, vise au
coeur et ne rate jamais sa cible.
Une
anecdote, pour finir. A Manchester, je tends une pancarte à
la fin du concert, rêvant d'avoir les baguettes de Max Weinberg,
le batteur du groupe. Il me voit, lit mon message et me fait un
signe de la main positif. Je vais avoir ses baguettes c'est sûr!
Espoir déçu, il s'en va. A Paris, je lui ressors
la même pancarte le 4 juillet. Max reconnaît ma pancarte
en une seconde, fait volte-face, va chercher ses drumsticks, et
me les tend. Mais faire cela, c'est jeter un bout de viande dans
la fosse aux lions. Il attend que j'ai les baguettes en mains
avant de les lâcher. Des mains dissidentes tentent de me
les arracher. Je rugis. J'ai les baguettes de Max, au paradis
je suis!
Francesco |
|
Un
vrai roman ;-) que nous envoie Jean-Jacques : |
24/06/2012
: THE BOSS à MONTPELLIER
Aller
voir SPRINGSTEEN sur scène c’est comme un pèlerinage
païen pour madame et moi. Un peu comme lorsque je vais voir
les STONES (mais là Madame ne vient pas toujours). La première
fois c’était en 1985, déjà à
Montpellier. Ce concert restera gravé à jamais dans
notre mémoire. Le BOSS était en pleine gloire populaire.
L’album « Born in the USA » venait de cartonner
avec l’hymne « Born in the USA » mal compris
à l’époque (parce que quelquefois les critiques
sont un peu cons et n’écoute pas vraiment les disques).
Nous, nous l’avions découvert depuis déjà
quelques années avec l’album « The River »
que Bernard LENOIR balançait sans arrêt sur France
Inter. On était fans et on attendait avec impatience de
découvrir la bête sur scène dont on nous disait
tant de bien. Et ce fut extraordinaire. Un show de 3h30 dont une
version de « Because the night » dont nous ne sommes
pas les seuls à nous souvenir (n’est-ce pas JFC ?)
!!! Voilà ça y était nous étions accros
!
Résumons
rapidement les 3 autres concerts vus en 2003, 2006 et 2007 à
Paris. Au Stade de France en 2003, c’est le BOSS en personne
qui nous accueillit, seul sur scène avec sa gratte, il
nous fit un petit set acoustique de 20 mn rien que pour nous,
les premiers entrés dans le stade !!! Incroyable ! Beau
cadeau de bienvenue. Et 2h plus tard le show commença sous
un déluge de pluie, SPRINGSTEEN nous balança alors
d’entrée un « Who’ll stop the rain »
(du Creedence Clearwater Revival) fort à propos. En 2006,
sans le E STREET BAND, il fit à Bercy un superbe concert
hommage au country man Pet SEEGER. En 2007, toujours à
Bercy, le BOSS avec son E STREET BAND au complet pour la dernière
fois (depuis Clarence CLEMONS et Danny FEDERICI sont morts) nous
gratifia d’un magnifique set de 2h30 dont Madame se souvient
encore puisqu’elle et notre amie du Nord frisèrent
les premiers rangs pour approcher la bête. Moi, plus en
retrait dans les gradins, je me régalais notamment des
interprétations mémorables de « The River
» et de « Jungleland ».
Autant
vous dire que le pèlerinage de mardi dernier s’annonçait
excitant. Et puis c’est chouette les concerts d’été.
Tu prends la caisse, tu mets la musique à fond, tu roules,
t’arrives avec tes sandwichs (qu’il faut désormais
manger dehors parce que ces connards de gestionnaires de salles
de concerts veulent nous refourguer leur merde), tu vois tous
ces gens qui aiment le BOSS et qui ont la banane car ils savent
déjà qu’ils ne seront pas déçus.
Les T-SHIRTS à l’effigie de la Star pullulent. Les
nôtres, ceux de 1985, sont déchirés depuis
longtemps mais on ne les a pas jetés, faut pas déconner
J , alors … on s’en est payé deux autres (faut
savoir rester jeunes).
La
foule est bon enfant. Bien sûr il y a les « vieux
» de 50 à 60 ans mais aussi des plus jeunes (beaucoup
de 30-40 ans) et même, comme aux STONES désormais,
les petits enfants !!! On est dans le Sud, drapeaux Espagnols
et Italiens volent au vent. Une petite holà pour patienter.
Quelques chants aussi, certains doivent rentrés d’un
concert de COLDPLAY puisque on a droit au « OOOhhh, OOOhhh,
OOOhhh, OOOhhh, OOOhhh, OOOhhh » de « Viva la vida
».
20h30
précises les lumières s’éteignent,
la clameur est immense, indescriptible, une clameur du Sud (désolé
ma famille et mes amis Parisiens mais je n’en ai jamais
connu de telle dans la capitale). Le E STREET BAND et le BOSS
(ensemble, pas de mise en avant du « chef » ici) pénètrent
sur scène …. C’est du délire …
Ils
sont 17 sur scène !!! 7 du E STREET BAND – Max WEINBERG
aux drums, Gary TALLENT à la basse, Roy BITTAN aux claviers,
Nils LOFGREN et Stevie VAN ZANDT aux guitares et les désormais
incontournables Soozie TYRELL au violon et Charles GIORDANO à
l’accordéon) + 4 choristes (2 femmes, 2 hommes …
la parité totale … mais Black bien sûr) + 5
cuivres (2 trompettes – Barry DANIELAN et Curt RAMM, un
trombone Clark GAYTON et 2 sax Eddie MANION et surtout Jake CLEMONS
le neveu de Clarence CLEMONS décédé l’été
dernier, l’ami de jeunesse du BOSS mais nous y reviendrons)
et, bien entendu THE BOSS ….
……
« Bonsoir Montpellier » et … « One, two,
three » …. «We take care of our own» (2012),
«Wrecking ball» (2012) avec Soozie TYRELL qui fait
pleurer son violon, «Badlands» (1978) et le solo de
sax impeccable de Jake CLEMONS. Pour un début tonitruant
… ç’en est un !!! Le public est déjà
à genoux ou plutôt … DEBOUT … à
un concert du BOSS t’es jamais assis et personne n’oserait
crier « assis, assis, assis » car il serait ridicule.
Le BOSS nous parle un peu en Français : « Montpellier
champion de France », il se tient au courant le bougre,
« Patti est restée à la maison … avec
les enfants » et ça tombe bien car Madame (la mienne)
ne l’aime pas ( … sans doute de la jalousie mal placée
J on vit tous avec des TRIERWEILER en puissance J … j’déconne
!). Et, donc, est-ce l’absence de son épouse, le
BOSS se lâchera plus encore qu’à l’accoutumé.
« Death to my hometown » (2012) a le don de nous faire
sautiller avec son rythme martial. Première pose dans le
tempo avec « My city of ruins » (2002). Puis 2 anciennes
perles de 1973 « Spirit in the night » et «
Growin’ up ». Pour l’heure le BOSS va calmer
légèrement l’atmosphère avec le magnifique
« Jack of all trades » (2012) écouté
religieusement et qui s’achève avec un beau solo
de Nils LOFGREN. C’est fou cette capacité que nous
avons, nous les fans du BOSS, à passer de la transe à
l’écoute en quelques secondes selon les morceaux
… ça porte un nom … RESPECT. Et ce respect
est réciproque entre lui et nous. Car le BOSS se mêle
à la foule mais jamais il ne sera agrippé, agressé,
non … seulement des mains levées, des poignées
de mains chaleureuses entre lui et son public. On est aux anges
mais on va l’être encore plus avec la triplette qui
arrive issue des vieilles années. D’abord un doublé
sublime tiré de l’album (peut-être le meilleur
?) « Darkness of the edge of town » (1978) : «
Candy’s room », et « Prove it all night »
puis le rugueux « She’s the one » tout droit
sorti de l’album « Born to run » (1975) (peut-être
aussi le meilleur album ? difficile de décider J). L’ARENA
de Montpellier est au … ZENITH !!! Mais que dire de la suite
…. « Working on the highway » (1984) !!! D’habitude
ce titre on l’aime bien mais son côté tubesque
n’en fait pas un de nos préférés. Mais
là, ce soir !!!! Le beat de drums du début est impeccable,
très long, le Boss qui s’arme de sa gratte sèche
(tient donc, d’habitude il prend l’électrique)
et prend le riff …. quel bel effet que ce gros son de guitare
acoustique pour donner le tempo … FANTASTIQUE !!! On saute,
on chante, on danse …. et on continue sur un « Shackled
and drawn » (2012) plus bouseux que jamais (vas-y l’Arena,
on n’est plus à Montpellier on est dans le Far-west
avec les bottes et le lasso) enchainé avec «Waitin’
on a sunny day » (2002) au cours duquel SPRINGSTEEN récupère
une ado dans la foule (sans doute venue avec papa et maman J)
et chantonne avec elle. Sacré BOSS ! Quelle bonne idée
d’avoir groupé ces 3 titres … l’ambiance
est au Top ! C’est le moment que choisit le BOSS pour mettre
en valeur les qualités vocales de ses quatre choriste soutenus
tour à tour par les sax de Eddie MANION et Jake CLEMONS
et les autres cuivres …. Tous au chant pour un medley Soul
intitulé, pour la circonstance, « Apollo Medley ».
Excellent, un peu de soul music dans un concert du BOSS !!! Et
SPRINGSTEEN qui descend dans la fosse se mêler à
la foule. Après cette communion physique il convient de
respirer et s’apaiser …. avec « Point Blank
» enchainé avec « The river » (tous deux
issus de l’album « The river » de 1980) nous
atteignons le nirvana d’autant que suit le splendide «
The rising » (2002). On croit sentir venir la fin mais,
visiblement, le BOSS n’a pas envie de partir et ça
tombe bien car nous non plus …. La fièvre remonte
avec « Out in the street » (toujours joué en
live jamais en studio) et l’Arena qui chante …. Ça
aussi ça pourrait ressembler à un final …
mais non … « Land of hopes and dreams », t’a
raison mon gars, du rêve et de l’espoir, on en a besoin.
Ce devait être la fin du set (avant le rappel) mais le pauvre
bougre (dans la foule) qui agite sa pancarte depuis le début
avec écrit « Fire » dessus va être comblé
… Le BOSS s’en saisit, la pose devant le micro, va
parler à sa troupe et les voilà qui enchainent donc
« Fire » (1978) !!! Et oui ça aussi c’est
le BOSS, la spontanéité … tu la veux ta chanson,
et bien pourquoi pas ? Toute la troupe salue alors pour dire bye,
bye mais nous on sait que ça peut pas finir comme ça
…. Même pas le temps d’en demander une autre
…. On va en avoir …. 7 !!!!
Et
d’abord « Rocky Ground » (2012) et le joli phrasé
Rap du final de l’une des deux choristes. Puis ….
« Born in the USA »(1984), pas la peine de faire un
dessin, « Born to run » (1975), là non plus
sauf qu’à partir de là la salle sera totalement
éclairée démystifiant tout à coup
le côté star du bonhomme et ça fait du bien.
Certes nous sommes 17 000 à gueuler depuis le début,
à adorer ce type mais jamais il n’en joue et c’est
ce qui fait que ce type n’est pas comme les autres sur scène.
Une bête de scène mais sans artifice, simple …
c’est très rare. « Bobby Jean » (1984)
puis un classique Rock à vous casser les guiboles «
seven nights to rock » enchainé avec « Dancin’in
the dark » (1984) durant lequel il ira encore chercher une
demoiselle (décidemment …. Patti n’est pas
là et ça se voit J) pour esquisser quelques pas
de dance … la fille s’en remettra-t-elle ? Le Boss
termine couché par terre exténué (jeu de
scène bien sûr, mais je pense quand même qu’à
63 balais il doit être un peu crevé non ?) et pourtant
l’émotion va atteindre son comble avec l’extraordinaire,
le monumental, l’exceptionnel « Tenth avenue Freez-out
» (1975) …. On gueule comme des veaux, le Boss est
debout sur le piano, … One, two, three pour 10 mn de folie,
on va même verser une larme sincère lorsque SPRINGSTEEN,
au milieu de la fosse à nouveau, évoquera la mémoire
de Clarence CLEMONS … planté au milieu de l’Arena
micro tendu vers l’écran géant le BOSS vient
de lâcher « The big man joins the band » puis
se tait quelques minutes le temps que défile une émouvante
vidéo silencieuse où on le voit en compagnie de
son défunt alter égo. La salle fait aussi un vibrant
hommage au « grand monsieur ». Le BOSS reprend le
cours du morceau pour un beau final. Voilà, cette fois
c’est fini, on va se quitter sur un « Montpellier,
Montpellier » du BOSS et sur le chant de « Badlands
» entonné par la foule …. 3h05 de concert !!!!
Chapeau bas.
Nous,
on reprendra la route vers Toulouse et à 3h du mat on se
couchera fatigués mais ravis une nouvelle fois. A la prochaine
BRUCE !
Jean-Jacques |
|
En
1981, étudiante à Montpellier, j'ai entendu par
hasard "Point Blank" chanson qui passait sur une platine:
quel choc ! Touchée aux larmes, j'ai eu envie d'écouter
l'album ("The River") puis tous les autres. Trente et
un an que l'oeuvre de? Bruce est la BO de ma vie alors mardi soir,
entendre "Point Blank" LIVE là où
tout a commencé, pour mon 20e concert du Boss: c'était
plus que magique. Et çà fait 27 ans que chaque concert
de Bruce me transporte comme au premier jour.
Pour
en revenir à la salle de Montpellier, le son était
loin d'être parfait (de nombreux effets larsen en première
partie) mais il était quand même très audible
en tribune et je me suis régalée de voir Bruce et
le E street band se produire dans une aussi petite salle (c'était
la première fois en France). Et je voudrais répondre
à ceux qui auraient préféré un concert
en plein air que j'étais à San Sebastian le 2 juin
- en pelouse - et pour un son dégueu, nous avons vraiment
eu un son pourri. Je ne reconnaissais pas les chansons; alors
qu'à Montpellier je savais dès les premières
notes. Un vrai régal ce concert à l'Arena.
J'habite
près de Paris alors je serai à Bercy les 4 et 5
juillet. Certains de mes amis et collègues pensent que
je suis un peu folle, mais, après Montpellier, je serais
verte si je n'avais pas pris mes places...
Crazy
Janey |
|
Avec
un papa déja fan, ça a aidé, j'ai été
littéralement bercée sur le meilleur album (pour
moi) du Boss : "Darkness on the Edge Of Town". Alors
évidemment que j'ai fait cinq heures de route pour aller
le voir dès que l'occasion s'est présentée.
Ma premiere fois, et je ne fus vraiment pas déçue
! On le sent bien, il rentre sur scène, c'est lui le
patron. Une légende se présente devant moi et
14.000 autres personnes et l'on ne peut que se taire, savourer.
Plein de charisme et de prestance, on en prend plein les yeux
et plein les oreilles. Ok le son était pas top, les jeux
de lumières bof bof mais merde c'est le Boss, c'est l'homme
qui chantait "Factory" pour m'endormir étant
bébé.
J'ai vraiment adoré ce concert, ça fait déja
3 jours que c'est fini et je n'ai qu'une seule envie : y retourner
!
J'ai aimé l'ambiance du public, pas d'animosité,
pas de violence, on est tous là pour le voir et on le
respecte.
Perso, j'ai été agréablement surprise de
le voir si humble. Il discute, fait des efforts en Français,
joue avec le public, fait monter des gamins pour chanter avec
lui, danse avec une jeune femme, le tout sur scène. Il
aime son public et ça se voit. D'autre moins célèbres
se la pètent plus que lui.
Ca a déja été grisant pour moi de pouvoir
chanter un bout de la cultissime "The River" mais
je n'imagine pas ce qu'il a du ressentir lui sur scène
Encore merci Bruce pour ce moment de ma vie que je n'oublierai
jamais tant par ta voix que par le rève que tu m'as vendu
ce soir là à Montpellier.
Je l'espère, à une prochaine fois pour ces frissons.
Ps
: Le boss ou comment chauffer une salle en une seule phrase
: "Montpellier Champion de France"
Camille,
fan depuis le berceau !
|
Merci à Florinda, Camille, Mathieu et
Annie pour ces compte-rendus... Inspirés !
Springsteen, un nom tellement connu chez nous que mardi soir
j'avais l'impression de rencontrer un vieil oncle ou un cousin
lointain pour la premiere fois. eh oui, j'etais vierge de tout
concert de cet artiste au charisme incroyable.
D'ailleurs,
pour le folklore, mon père, qui était allé
le voir à Saint-Etienne en 85, me racontait souvent qu'il
etait allé le voir dans les coulisses ce soir la, et qu'après
lui avoir dit qu'il avait une petite fille, il s'etait vu proposer
par The boss une chanson ecrite specialement pour moi. Mon prenom,
c'est Linda, et je vous le donne en mille, la chanson c'est "Linda
will you let me be the one". Ce n'est que vers 25 ans, quand
j'ai decouvert l'album "Tracks" que je me suis rendu
compte des 7 ans d'ecart qui séparent l'écriture
de la chanson et le concert de Saint Eetienne. Pire que lorsqu'on
m'a dit que le père Noel n'existait pas (vers 8 ans lol).
Bref
tout ca pour dire que 4 jours après, je n'en reviens toujours
pas d'avoir pu être plutôt bien placée malgré
l'organisation de dernière minute décidée
on ne sait pourquoi par les fans espagnols, que j'ai pu prendre
des photos souvenirs magnifiques malgré des personnes pas
spécialement malines qui avaient l'air plus enclines à
rester chez elles écouter le cd que de "subir"
l'ambiance de la fosse, et que j'ai pu faire quelques magnifiques
rencontres avec de vrais mélomanes (coucou Betty et Béatrice!!!!).
sans oublier une ola de folie descendue jusqu'aux premiers rangs,
et un hommage poignant à son Clarence de toujours.
Springsteen,
un vrai prêcheur de bonne parole qui vous fait oublier les
six heures d'attente par un "CAN YOU FEEL THE SPIRIT"
tonitruant, qui nous emmène en transe rock-ambolesque avec
son mythique "Born in the USA", ou réussit à
rassembler les foules et à nous faire sentir tous de la
même famille avec le somptueux "Badlands".
Je
me souviens que mon père et ma tante me disait souvent
que bébé, je sautais dans mon parc aux premières
mesures de "Cadillac Ranch", moi je me souviens de la
première fois où je l'ai regardé sur mon
écran chanter "Fire", "Tougher than the
rest" ou "Born to run".
Mon
premier orgasme musical, ma première expérience
de groupie, tellement forte que j'ai senti les larmes m'envahir
sans savoir pourquoi.
Avec
le même effet mardi soir quand il a entonné "The
river", ou mieux encore un irréel "Point blank".
Des pépites, un nouvel album aux sonorités modernisées
mais avec la patte du Maître, et un "Fire" exceptionnel
où il fait comprendre à tout le monde qui est le
Patron.
toujours
le petit frisson qui a certainement envahi toutes les filles quand
son regard cherchait une cavalière pour dancin in the dark.
une expérience surnaturelle avec certainement le seul musicien
qui a su décrire par ses notes les émotions qu'on
ressent tout au long de notre vie.
Florinda |
|
J'ai
compris pourquoi on appelle Bruce Springsteen : "The Boss"
!
j'avais
découvert Springsteen dans les 80's mais curieusement c'était
mon 1er concert et... En résumé : une grosse claque
!
un
showman exceptionnel, énorme concert de 3 heures ( 28 titres
!)
Quelle
voix surtout, quelle présence sur scène, quelle
complicité avec le public, qu'il crée et maintient,
il vient nous chercher, il n'arrête pas sur scène,
les morceaux s'enchaînent, c'est énorme, tu ressors
heureux, crevé, émerveillé, le meilleur show
que j'ai jamais fait !
le
concert commence par du rock carré, ensuite viens une alternance
de vieux titres, des morceaux du dernier album, de morceaux trés
soul (j'ai même trouvé un morceau quasi religieux),
des ballades, et surtout surtout : on est là pour faire
la fête !
Et
chose étonnante, dans la fosse devant Bruce, les fans ont
des pancartes avec des titres de chansons, et 2 fois Bruce a pris
la pancarte, l'a montre aux musiciens et en avant c'est parti
ils jouent ça ! grâce à ces pancartes on a
quand même eu droit à "Fire" et "Point Blank" !
J'avoue
que j'en ai chialé … "Point Blank" et "The River" enchaînés, trop
d'émotions pour moi qui avait découvert Sprinsteen
avec cet album !
Autre
truc étonnant : le rappel, à la fin du set principal,
ils saluent (15 musicos derrière lui quand même dont
5 cuivres ! ) et ils ne sortent pas de scène, ils s'y remettent
tout de suite et c'est reparti, et là toutes lumières
allumées, il finit avec 6 ou 7 titres bien rock avec une
grosse ambiance encore!
la
salle de L'Arena de Montpellier est vraiment superbe, quelle chance
de pouvoir voir le Boss en salle comme ça et pas dans un
stade…
et
à peine sorti pourtant on se dit « woputain, c'est
quand qu'on y retourne ? !!! »
Respect
to The Boss !
Mathieu
Désolé
Mat mais pas d'infos sur un "bottleg"... (Pour
le moment ;-) |
|
Merci
aussi à Laurent, qui malgré une grosse fatigue nous
fait parvenir son compte-rendu détaillé du concert...
Cerise sur le gâteau il nous joint aussi la set list ! |
|
|
Bonjour
!
J'étais hier soir au "Park Arena" de Montpellier,
couché à 4h30 pour me lever à 6h30,
je suis un peu décalqué et ai vaguement essayé
de donner le change au bureau ! 3h de spectacle non stop
hier soir, je n'en reviens pas, pour moi ces marathons faisaient
partie de sa légende des 70's-80's ! De larges extraits
de "Wrecking Ball" ont été proposés,
ils fonctionnent bien en public (même si pour ma part
je ne suis cependant pas fan de "Rocky Ground"
et de son côté hip hop, je n'accrochais déjà
pas à la boite à rythme de "Philadelphia"
...).
Le Boss a embauché un orchestre de cuivres et il
en veut pour son argent, ça se sent dans le choix
des chansons ; il n'est qu'à se souvenir pendant
les précédentes tournées du pauvre
Clarence passant son temps à taper dans un tambourin
pour voir la différence ! D'ailleurs cette tournée
ne serait elle pas essentiellement un hommage au défunt
saxophoniste ? Impression accentuée par la présence
de son neveu au sax... Là où ça se
complique c'est que pendant les 2 premières heures
il y a intérêt à connaitre son Bruce
des 70's (et le dernier album) par cœur pour apprécier
les chansons, car il est évident que les moins de
50 ans ont dû prendre le train en route !
Grand écart entre l'album "The River" et
"The Rising", aucun titre des 80's et 90's (hormis
l'anecdotique "Working On The Highway" de l'album
"Born In The USA" ; pourquoi pas le monumental
"Downbound Train", l'enjoué "I'm Going
Down", ou la cavalcade de "Cover Me ", hein
?) pendant une grande partie du concert.
Le Bruce nous explique qu'il est dans une « bad mood
tonight » ; Patti n'est pas là, y aurait-il
de l'eau dans le gaz ? De fait les paroles des cinq 1ères
chansons ne respirent pas la joie de vivre, et il interprète
même le rare et beau "Point Blank" un peu
plus tard ! Heureusement la dernière heure avec les
rappels remettra les pendules à l'heure !
bref, un côté un peu trop R'n’B (au meilleur
sens 60's du terme, je ne parle pas de la soupe vendue à
l'heure actuelle sous ce nom !) qui culmine avec l'apollo
medley après le gospel de "City Of Ruins"
et pas tout a fait assez rock pendant 2/3 du concert (les
chansons lentes, sans doute nécessaires pour lui
permettre de reprendre son souffle et de tenir aussi longtemps,
cassent un peu le rythme), qui décolle vraiment à
partir de "The River", et là c'est un vrai
feu d'artifice, comme vous pourrez le constater sur la set
list (qui du coup revient sur 3 morceaux majeurs de 1984).
Je ne connaissais pas "7 Nights To Rock", c'est
un bon choix de sa part ; un fan tend une pancarte réclamant
"Fire", et il la joue en cabotinant de manière
éhontée, mais c'est drôle et apprécié
!
Encore saoulé de musique, quelque peu abruti par
le volume sonore (acoustique pas forcement au top, trop
nombreux larsens) et le manque de sommeil, je ne boude pas
mon plaisir et je suis prêt à remettre ça
à la 1ere occasion !
Bien à vous
Laurent |
|
|
Merci
à Michel, Céline, Anne-Marie,
Florinda, Camille de nous faire vivre leurs émotions par
le texte... Philippe et Angélique
par l'image ! |
Boss
time in Montpellier !!!
Nous
voila, 19h45, toujours dans la voiture à 1km de l'Arena,
bloqués par une circulation dense et arrètée...
Dans 15 minutes, feu, et on avance pas d'un mm. 19h55, plus que
300m, et c'est le parking. Puis, une place là, à
ma droite, dans le bas coté. Merde, j'y vais. J'ai pas
acheté ce 4x4 pour rien !
J'ai acheté mon premier disque avec mon premier salaire
d'un emploi saisonier en 1976, j'avais alors 16 ans, et devinez...
Bruce Springsteen. Je n'avais même pas de tourne disque,
j'écoutè ça dans la chambre de ma grande
soeur...
Depuis j'ai survecu a 17 concerts du Boss. De Belgique à
Londres en passant par Bilbao... A chaque fois une experience
unique et forte. Cette fois-ci, j'ai décidé de la
vivre en famille, avec ma petite femme qui n'as jamais connue
de tel concert. Adorable elle me laisse vivre cette passion musicale
(qui passe aussi par d'autres grands) et écoute avec patience
mes histoires vécus.
Montpellier n'as pas failli à la règle. Offrir et
se faire plaisir, le leitmotif du Boss. Un concert vivant, inspiré.
Mais un B-mol, et de taille ! Le Boss dans une salle... Faut assurer
! N'est pas salle de concert qui veut, et la musique s'est vite
transformée en véritable cacaphonie. Merde, merde
et remerde. Debout sur la gauche des ingénieurs du son,
j'ai vu un moment de panique et de tentative de récuperer
l'évenement. Ce n'est qu'en deuxième partie du show,
avec "Fire" que le son s'est trouvé au mieux
pour la salle.
Bruce, c'est Bruce. Et je ne peux, malgrè mes 50 ans dépassé,
m'empecher d'être ému pendant un "Point Blanc"
ou un "River" me ramenant à mes jeunes années
de rebelle... Mais de grace, plus jamais dans cette salle ! Dehors,
plein ciel, même sous une pluie battante comme en 1998 en
Belgique, ou une chaleur saharienne comme en 2009 à Bilbao
(concert géant d'ailleurs) mais plus à l'Arena à
Montpellier. No more, no more, no more.
Michel |
|
Un
petit commentaire sur le concert à Montpellier
: S'il
n'y avait qu'un mot à choisir, ce serait MAGIQUE!
Quand ce type apparait sur scène, c'est hallucinant!
Comme on dit en anglais, HE OWNS THE PLACE!!! Il ne
chante pas avec ses cordes vocales mais avec ses tripes,
que ce soit les chansons hargneuses, ou les ballades...
Il a une aura impressionnante et un respect indéniable
pour son public à qui il sourit, il serre la
main, etc... toujours avec une sincérité
déconcertante.
Bref,
c'était ma 3ème fois, et je souhaite que
ce ne soit pas la dernière car vraiment, ce sont
des moments inoubliables et tellement forts !
Un
salut à tous les fans qui comprendront mon enthousiasme
!
Céline
Le
Boss un coach ??? Comment le Boss rassemble, fédère,
et même développe notre potentiel d'être
humain ? Il parle à nos coeurs, à nos
valeurs, à ce qui est important comme le partage,
l'humanité, la solidarité. Il réveille
les enthousiasmes, il nous fait nous lever et nous empêche
de baisser les bras. Bruce est un vrai coach qui s'ignore
:)
Ce
fut extraordinaire, puissant, et énorme. Depuis
mes 12 ans (j’en ai 46) le Boss ne cesse de me
surprendre et de m’émouvoir !
Anne-Marie
|
|
|
Un
grand merci à Carmela, première à "mordre
à l'hameçon" en nous livrant un compte-rendu
court, mais plein d'enthousiasme, du concert... |
|
Fantastique,
comme d'habitude !!! Peu de photos, j'ai plutôt regardé
et écouté .
Carmela
Cantarella, fan depuis 1980 |
|
7
juin 2012, Milan, Italie.
Incroyable
mais vrai : Un concert marathon de 3h40 et 33 chansons !!! Milan
devient donc le second concert le plus long de l'histoire du Boss
!*
*
: remontrant à 1980 durant son concert de la nuit de la
Saint Sylvetre à Uniondale, New-York, USA |
|
24
janvier 2012
Bruce
Springsteen & The E Street Band confirme officiellement la tournée "Wrecking Ball" qui du 18 mars au 31
juillet traversera les USA et l'Europe
Du 18 mars au 2
mai : 19 dates prévues aux USA
Du 13 mai au 31
juillet : 32 dates dans 16 pays d'Europe
Les
membres du E Street Band's participants à cette tournée
sont : Roy Bittan - piano, synthesizer; Nils Lofgren - guitar,
vocals; Patti Scialfa - guitar, vocals; Garry Tallent - bass guitar;
Stevie Van Zandt - guitar, vocals; and Max Weinberg - drums; with
Soozie Tyrell - violin, guitar, vocals and Charlie Giordano -
keyboards.
Pour
le moment il est à noter qu'aucun saxophoniste ne semble
prévu... |
Tournée
USA |
Tournée
Européenne |
March 18 - Atlanta, GA - Philips Arena
March 19 - Greensboro, NC - Greensboro Coliseum
March 23 - Tampa, FL - Tampa Bay Times Forum
March 26 - Boston, MA - TD Garden
March 28 - Philadelphia, PA - Wells Fargo Center
March 29 - Philadelphia, PA - Wells Fargo Center
April
01 - Washington, DC - Verizon Center
April 03 - East Rutherford, NJ - Izod Center
April 04 - East Rutherford, NJ - Izod Center
April 06 - New York, NY - Madison Square Garden
April 09 - New York, NY - Madison Square Garden
April 12 - Detroit, MI - The Palace of Auburn Hills
April 13 - Buffalo, NY - First Niagara Center
April 16 - Albany, NY - Times Union Center
April 17 - Cleveland, OH - Quicken Loans Arena
April 24 - San Jose, CA - HP Pavilion
April 26 - Los Angeles, CA - Los Angeles Memorial Sports Arena
April 29 - New Orleans, LA - New Orleans Jazz & Heritage Festival
May
02 - Newark, NJ - Prudential Center |
May 13 - Seville, Espagne - Estadio Olimpico
May 17 - Barcelona, Espagne - Estadio Olimpico Lluis
May 18 - Barcelona, Espagne - Estadio Olimpico Lluis
May 25 - Frankfurt, Allemagne - Commerzbank Arena
May 27 - Cologne, Allemagne - RheinEnergieStadion
May 28 - Landgraaf, Hollande - Pinkpop
May 30 - Berlin, Allemagne - Olympia Stadion
June
02 - San Sebastian, Espagne - Estadio Anoeta
June 03 - Lisboa, Portugal - Rock in Rio Lisboa
June 07 - Milan, Italie - Stadio Meaza
June 10 - Florence, Italie - Stadio Francesco
June 11 - Trieste, Italie - Stadio Trieste
June 17 - Madrid, Espagne - Estadio Santago Bernabu
June 19 - Montpellier, France - Park & Suites Arena
June 21 - Sunderland, Grande Bretagne - Stadium of Light
June 22 - Manchester, Grande Bretagne - Etihad Stadium
June 24 - Isle of Wight, Grande Bretagne - Isle of Wight Festival
July
04 - Paris, France - Bercy
July 05 - Paris, France - Bercy
July 07 - Roskilde, Danemark - Roskilde Festival
July 09 - Zurich, Suisse - Stadium Letzigrund
July 11 - Prague, Republique Tchèque - Synot Tip Arena
July 12 - Vienna, Autriche - Ernst Happel Stadium
July 14 - London, Grande Bretagne - Hard Rock Calling
July 17 - Dublin, Irlande - RDS
July 18 - Dublin, Irlande - RDS
July 21 - Oslo, Norvège - Valle Hoven
July 23 - Bergen, Norvège - Koengen
July 24 - Bergen, Norvège - Koengen
July 27 - Gothenberg, Suède - Ullevi
July 28 - Gothenberg, Suède - Ullevi
July 31 - Helsinki, Finlande - Olympic Stadium |
Jeudi
18 janvier 2012 |
|
Et
voila, un email de ma fille et la nouvelle est là : le
17e disque studio de Bruce Springsteen sort le 5ou 6 mars (selon
les sources) et son titre est "Wrecking Ball" (boules suspendues aux grues destinée à détruire
les immeubles)... 12 titres dont 11 inédits (voir la pochette
et la track list ci-dessous). sur la page d'accueil de brucespringsteen.net vous pouvez écouter et voir dans un clip vidéo le
premier morceau du CD : "We Take Care of Our Own", un
p... de tube potentiel dès les premiers accords avant même
d'entendre sa voix ! Un gros son et une mélodie répétitive
qui ne vous sort plus de la tête aprè-s l'avoir entendu
ne serait-ce qu'une fois ! |
Thanks
Mel ! |
|
|
|
|
Wrecking
Ball
- We Take Care of Our Own
- Easy Money
- Shackled and Drawn
- Jack of All Trades
- Death to My Hometown
- This Depression
- Wrecking Ball
- You've Got It
- Rocky Ground
- Land of Hope and Dreams
- We Are Alive
sortie
mondiale du disque 6 mars 2012 |
|
Bruce
fait très fort en réussissant l'exploit d'un pochette
encore plus laide que celle de Ghost Of Tom Joad qui était
pour moi jusqu'à présent le mètre-étalon
de sa pochette mla plus moche. On ne t'en veux pas Bruce sachant
que les goût et les couleurs... On attend tout de même
avec beaucoup d'impatience la sortie de ce disque, "We
Take Care of Our Own" étant déjà
un monument, un hymne de plus à n'en pas douter et, une
très bonne chanson pour l'arrivée sur scène
de ses futurs concerts français !!! |
|
|
|
Lundi 28 novembre
2011 |
Le Boss est
de retour !... |
|
...
Enfin ! |
|
Annoncé
sur le site officiel : un nouveau disque* et une nouvelle tournée
mondiale pour 2012 ! |
|
*
Pas plus de précision ni quand à la date de sortie de ce
disque pour le moment sans titre... |
|
|
Mardi 29 novembre 2011
Prévente
des billets à 10h00 sur le site gdp.fr(via topbillet.com)
Accès
difficile le matin, le site étant déjà saturé
de demandes dès 09h30... Des dizaines (centaines/milliers ?) de
fans se plaignent de disfonctionnement suite à la saturation du
site... Pour ma part, j'achète deux billets de fosse pour Bercy
4 juillet sans problème à 17h30 (à peine 10 minutes
d'attente !). |
|
Mercredi
30 novembre 2011
Vente
des billets sur ticketnet.fr le 30 novembre dès 10h00 et déjà plus de billet pour
la fosse de Bercy les 4 et 5 juillet !!! |
|
Jeudi
1er décembre 2011
Bruce
plus populaire que jamais en scandinavie ! Toutes les dates sont
"Sold Out", deux shows rajoutés à Bergen et Gothenburg...
Aussitôt "sold out" à leur tour : 21 juillet, Oslo;
23 et 24 juillet, Bergen; 27 et 28 juillet, Gothenburg |
|
Vendredi
2 décembre 2011
Comme
par "magie" de nouvelle places libres dans la fosse pour Bercy
sont disponibles sur ticketnet.fr Je ne ferai pas de commentaires désobligeants sur ces étranges
revirements, mais je n'en pense pas moins... Seuls les billets de fosse
pour Bercy sur gdp.fr(via topbillet.com)
sont épuisés... Leur nombre en stock devait être limité
!?! |
|
|
Allez, vos emails
m'ont donné envie de partager moi aussi ! Plus de 200 photos prises durant
le concert du Festival des Vieilles Charrues en 2009, çà vous
dit ?... Cliquez
ici |
|
Pour
accéder à une version plus ancienne du site qui, faute de temps, a été provisoirement (?) abandonnée
au profit de ces deux pages cliquez ici
|
|