Vous
aussi, comme Sébastien, Léa, Olivier, Isa, Joe,
Thierry, David, Dominique, Fred, Romain et Chloé partagez
avec d'autres fans vos témoignages, anecdotes ou simple
déclaration d'admiration à Bruce Springsteen
!
Lundi
21 mars 2011. Long , mais c'est une tranche de vie ...
1993 ou 1994, je sais plus trop, mais est-ce important ? - Lycée.
La musique que j'écoutais était celle que mon oncle
principalement écoutait lui même : Eurythmics, Supertramp,
Simple Minds. Mon père écoutait surtout Dire Straits.
Je n'avais pas d'identité propre musicalement.
Puis j'ai eu accès à une médiathèque,
et je suis venu à prendre un CD d'un type au nom imprononcable,
que je connaissais de tête pour son refrain martelé
à la radio : "born in the USA". Forcément,
je commence par celui-ci. Je suis encore influencable et les médias
ont bien fait leur boulot.
Même si je ne suis pas mauvais du tout en anglais, ces expressions
américaines m'empêchent de tout piger, mais peu importe
en fait, j'aime bien le style musical, mais étrangement,
par forcément le titre phare qui m'a fait prendre cet album
plutôt qu'un autre. Je ne sais toujours pas pourquoi aujourd'hui
mais je n'ai jamais été fan de "Born in the
USA". Comme si je n'avais pas été réceptif
au message, sans même être sûr de l'avoir bien
compris. Par contre, à l'époque j'aime beaucoup
"Bobby Jean", et je me plonge dans les paroles.
Et aux écoutes suivantes, je pleure.
On était dans la voiture, avec ma mère au volant.
Et j'ai pleuré.
Ca me paraissait tellement beau, tellement humain ; pouvoir dire
"je ne suis pas d'accord avec toi, je ne comprend pas tes
choix - mais je te respecte, et garde pour toi tout le bien que
j'ai en moi". Ce n'est pas ce qui est écrit ou traduisible
en l'état, mais c'est ce que j'ai compris, vécu,
lorsque j'ai entendu "maybe you'll be out there (...) good
luck, good bye, Bobby Jean".
Humain. Compréhensif. Respectueux. Des valeurs fortes,
auxquels on aspire tous (plus ou moins certains diront), mais
qui ne sont pas le reflet de la vie telle qu'on la perçoit
lorsqu'on aborde la vie d'adulte. Que ce soit au travers de nos
problèmes d'adolescents, des médias, de la vie politique,
des films qu'on regarde. Et voilà que ce type arrive et
me balançe ça avec une sincérité désarmante,
dans un album rock !! Je n'avais pas appris ce que voulais dire
le rock à l'époque. J'aimais ou pas une musique.
Point.
C'était avant.
J'ai enchaîné avec les autres albums disponibles,
Lucky Town, Human touch ... et surtout "Born to run".
La encore, je ne comprenais pas tout, mais j'ai écouté
en boucle ; et je le fait encore aujourd'hui. ("JungleLand",
"Backstreets", "Thunder Road" ...)
"Born to run" a été un tournant pour moi,
bien que je n'avais pas de culture musicale spécifique,
ni d'entourage éclairé pour me guider. C'était
juste ... ce qu'il me fallait. Aucune pensée consciente
sur le pourquoi du comment.
Les années ont passé et c'est avec ma solde de militaire
appelé que j'ai acheté ma Cdthèque. Tout
ce qui passait. Jai même achété le double
album "tribute to..." sans savoir ce que j'allais y
trouver. En fait, j'avais même pas vu le titre, juste "Bruce
Springsteen". j'ai d'ailleurs été surpris à
la première écoute !
Et là j'ai vraiment commencé à suivre les
chansons, à chercher le sens de ce qui me plaisait. J'ai
adoré le "live 75-85" et celui "unplugged",
car je ne connaissais pas à l'époque la différence
entre les versions studio et les versions live. Ca a été
énorme. J'ai été boulversé (entre
autre) par "Better Days" lorsqu'il chante qu'il est
à "mi-chemin du paradis, et pourtant à un mile
de l'enfer, et qu'il se sent comme chez lui", ou qu'il en
a marre d'être là a "regadrer les aiguilles
de l'horloge tourner, à attendre que sa vie veuille bien
commencer ..."
Peu importait ce que je vivais, je trouvais toujours, et trouve
toujours d'ailleurs, un echo à ce que je vivais/vis dans
une de ses chansons.
Comment ce type, qui pourrait être mon père, peut-il
bien chanter ce qui pourrait être la bande son du film de
ma vie ?
J'ai 22 ans à cette époque, je vis en France ...
on semble pourtant si différents.
Oui mais ... nous sommes ... humains. Et nous avons des valeurs.
Lui a juste la possibilité de les écrire, de les
chanter, de les porter au monde, avec une sincérité
telle que je ne l'ai trouvé chez aucun autre artiste à
ce jour. Et ça le place à part.
Aujourd'hui, j'ai 35 ans. Je suis marié et j'ai deux enfants
de 3 et 5 ans. Ma femme avait des posters de Bruce (et d'Elvis)adolescente.
Elle adhère donc, même si elle a plus de recul que
moi.
Car je pleure encore dans la voiture parfois, lorsque j'entends
Bruce dire qu'il à fait, avec le E-street Band, des milliers
de kilomètres, juste pour être là avec la
foule du concert de Londres, et y apporter tout ce qu'il promet
à chaque concert (Joy, Hope, Faith and hapiness, Sexual
healing ...) ... "because that's our job !" C'est beau.
Je pleure lorsqu'il demande dans Outlaw Pete 'CAN YOU HEAR ME',
en pointant du doigt le bout de la scène, les machoires
serrées - en doute t-il ?
Je ris lorsque je l'entend demander un ascenseur pour ses 60 ans
!!!
Il me touche au plus profond de ce que je suis, et je ne sais
toujours pas comment. Juste parce que c'est beau.
Il transpire une sincérité, des valeurs, une chaleur,
qui me transperce.
J'ai pu le voir seulement 3 fois en concert.
A la prochaine, j'emmène mes enfants, car, à leur
age, ils savent déjà dire ce nom imprononcable.
Ils aiment sa musique, et leurs visages s'illuminent lorsqu'ils
entendent les premières mesures d'une chanson de l'idole
de leur père. Ils ont déjà réclamé
un DVD live au lieu de leur dessin animé !! C'est dire
!!
Mon fils de 3 ans avance son pied et frappe la mesure devant la
télé, et gratte une guitare imaginaire à
grand coups de coudes, en meuglant un semblant de "London
callin' ".
Et il ne faut pas me dire qu'ils ont compris les paroles !!
Alors quoi ? Cela ne veut-il pas dire qu'il peut toucher les gens
autant par sa musique, sa gestuelle, que par ses mots ?
Ce type est grand. Magique. Lumineux.
Et je peux le dire sans rougir : je l'aime.
Sébastien
Fan
de Bruce... Deuxième génération ! Et oui
les gars, tout cela ne nous rajeunie pas !
samedi
8 janvier 2011. Tout à commencé par une chanson. "We
are the world". Ma soeur n'arrêtait pas de l'écouter
depuis la mort de Michael Jackson. Et tout de suite, j'ai aimé
la voix de ce chanteur que je ne connaissais pas. J'avais 13 ans,
c'était donc il y a environ un an. J'ai fait des recherches pour
connaître de son nom. Il s'appelait Bruce Springsteen. Ma mère
en était fan étant jeune, et avait donc un bon nombre de CD. Je
les ai tous écouté, et immédiatement, j'ai compris que
c'était mon style. Jusqu'a présent, je n'avais aucun style de
musique favori, je n'écoutais pas grand chose. Mais quand j'ai
découvert ce son si particulier, et sa voix qui me donne des frissons
à chaque écoute, je me suis enfin trouvée. Je me suis alors mise
à acheter tous les CD, DVD, compilations que je pouvait trouver,
ruinant mon argent de poche à chaque fois, économisant de quoi
m'acheter de nouveaux CD, et recommençant à chaque fois. Ma chambre
est un temple qui lui est dédié, tous mes albums, même si je n'en
ai pas encore tellement, sont exposés, il y a des photos, et la
musique qui passe le plus est la sienne, même si je reste assez
ouverte aux autres chansons, mais je suis tout de même une fan
inconditionnelle de Bruce. J'ai commencé à ne plus acheter d'albums,
depuis un mois. Pas que je ne veuille plus l'écouter, au contraire.
Mais j'aimerai tellement aller à l'un de ses concerts ! Alors
j'économise mon argent de poche, et j'attends des dates de passage
en France. Sinon, j'irai en Angleterre, j'ai vu des dates pour
2011. Je suis prête à tout pour y aller. Je ne dois absolument
pas le louper ! J'espère tellement assister au moins à l'un de
ses concerts, ça à l'air tellement magique ! Pour moi, il est
et restera à jamais le meilleur, Bruce Springsteen.
Léa
Les
records ne sont-ils pas fait pour tomber ? Les fans de Bruce savent
décidément très bien écrire ! la preuve...
samedi
20 novembre 2010. Tout a commencé un samedi soir, il y a bien
longtemps déjà… Je suis resté prostré devant l’écran de la télé,
incapable de décrocher mes yeux de ce type qui y jouait de la
guitare, assis dans une cuisine. Film noir et blanc, je me souviens
encore de chaque détail, du son de sa voix, chacune de ses notes.
L’image se resserrait jusqu'à plonger au plus profond de son regard….pour
y voir le reflet de mon âme. J’avais alors 15 ans et quelqu’un
venait enfin de mettre des mélodies sur mes pensées. Depuis il
est toujours là… A mes cotés. Je suis incapable de me souvenir
de sa date de naissance, je n’aime pas quelques unes de ces chansons,
je ne connais pas tous les refrains par cœur, pas de poster au
dessus de la télé, pas de tee-shirts dans l’armoire. Non, rien
de tout ça. Mais juste des billets de concert bien rangés, une
pile de CD et de DVD sur une étagère à coté de quelques vieux
vinyles ayant traversés les âges. Des chansons posées là comme
autant d’albums souvenirs d’une vie presque entière. Ces chansons,
dont je comprenais le sens sans en comprendre les mots. Ces mélodies
que j’ai découvertes pour la première fois avec l’impression de
les connaître depuis toujours. Ces mélodies milles fois écoutées
qui me donne encore les larmes aux yeux. Le son de cette voix,
devenue familière, intérieure. Ces ballades qui m’enserrent le
cœur dès les premières notes. Le son de cet harmonica qui me vrille
les tripes. Toute cette musique imprégnée en moi, indélébile.
Cette musique qui m’emplit d’énergie, de joie et mais aussi de
mélancolie Difficile d’exprimer ce que je ressens. C’est tellement
fort, inexplicable…
Olivier
Sans
doute le trémoignage le "mieux tourné"
que j'ai pu (jusqu'à présent) reçevoir !
Merci Isa pour ce texte, fort bien écrit et qui défini
parfaitement ce qu'est devenir fan de Bruce !
Jeudi
5 août 2010. Bonjour, et bravo pour le site. J'ai régulièrement
des rechutes concernant Springsteen (je suis fan), je réécoute
et je vais voir sur internet s'il y a du nouveau. C'est comme
ça que je suis tombé sur ton site. Alors je me lance pour décrire
mon expérience avec le boss? Oui, allez, j'y vais. Springsteen,
j'avais vu son 45 tours "Everybody's Got A Hungry Heart" chez
un disquaire. Je devais avoir 14 ans et je me demandais qui pouvait
être ce type mal rasé qui chantait un truc inconnu. Et puis ça
s'est arrêté là, jusqu'au jour où, au lycée, je suis tombée sur
"The River" (la chanson) parce qu'un copain avait le double album.
C'est le coup de foudre immédiat. Un peu plus tard, en fac, dans
le bistrot où nous avions établi notre QG, il y avait un juke-box
et dedans, "The River". J'ai donc infligé ce titre à une armée
d'étudiants pendant des mois! Des amis proches écoutaient le boss,
j'aimais bien , mais pas au point de me procurer tous les albums.
Et puis un jour ces amis débarquent chez moi en me proposant d'aller
avec eux à la Courneuve voir Bruce sur scène. Pourquoi pas?! Avant
le 29 juin 1985 fatidique, j'écoute en boucle "Born In The USA",
histoire de chanter avec lui le Jour J. Dedans, de très belles
chansons ("My Hometown" et surtout "Downbound Train"), de très
sympas et plus funs ("Bobby Jean", "I'm Going Down", "Cover Me",
"Dancing In The Dark"). Bref, l'album passe en boucle, et je profite
de quelques accalmies pour me plonger dans "The River" (l'album).
Là encore, des chansons qui me touchent : "The River" bien sûr,
mais aussi "Independence Day" et surtout "Point Blank", la plus
poignante chanson du Boss à mon sens. Le concert est fabuleux.
C'est un peu bête à dire comme ça, mais oui, on en ressort retourné,
et changé. Changé, parce que le rapport à Springsteen n'est plus
le même. Outre la qualité des chansons, la perfection du showman,
la sympathie qu'il dégage, on a compris que ce mec-là est authentique,
que ses engagements ne sont pas bidons. De retour sur terre, je
me plonge dans l'étude de ses textes et je ne compte plus les
heures à essayer de les traduire. J'étais en fac d'anglais à l'époque,
et j'avoue que la langue de Springsteen m'inspirait plus que les
textes classiques de la littérature britannique! Je ne compte
plus les heures passées collée à mon dictionnaire pour essayer
de comprendre les formules familières et typiquement américaines
de Bruce. Ce qui m'a frappée alors, c'est la qualité des textes
du Boss. Toutes ces chansons sont des scénarios intelligemment
écrits, typiquement américains, certes, mais qui deviennent par
sa plume universels. Pour moi, Springsteen, c'est du cinéma. N'allez
pas vous méprendre : du GRAND cinéma, pas le genre de cinéma débile
à la Stallone. Les chansons de Bruce sont des films remplis d'images
et de métaphores, d'espoir et de désespoir, et parfois de rédemption.
Bruce sait décrire comme personne les trajectoires bancales de
ses héros, brisés par l'écroulement de leurs rêves, écrasés par
la vie et les promesses non tenues (Ecoutez "Point Blank" pour
vous en convaincre!). Dans chacun de ses albums, des textes m'ont
profondément touchée. Parce que bien sûr, j'ai enrichi ma discothèque
de tous les albums du Boss : "Born To Run", "Darkness On The Edge
Of Town", "Nebraska", "Live 75-85" (où "The River" devient un
morceau de bravoure avec la petite histoire autobiographique que
raconte Bruce en intro), "Tunnel Of love"... Je n'ai pas adhéré
à "Human Touch" et "Lucky Town", je me demande toujours quelle
mouche l'a piqué de jouer avec des requins de studio... Je me
suis sentie trahie quelque part car Bruce, c'est aussi le fabuleux
esprit de groupe qu'il a su insuffler au E Street Band. Puis est
arrivé "The Ghost Of Tom Joad" et la chanson titre, qui est une
des plus belles qu'il a jamais écrite. Ici, Bruce reprend le film
de l'Amérique telle qu'elle peut être, avec ses laissés pour compte,
ses destins cabossés et sa misère. Pour différentes stupides raisons,
je "m'arrange" pour rater les apparitions de Bruce à Paris, ce
qui me met en rogne. Quand en décembre 2007 il revient en France,
je m'y prends trop tard, il n'y a plus de billets. On parle alors
d'une nouvelle date, et cette fois je me jure que je ne la raterai
pas! Le 27 juin 2008, je suis au Parc des Princes avec mon compagnon,
qui n'est pas un spécialiste du Boss. Je ne sais pas trop à quoi
m'attendre. J'en suis restée au fabuleux concert du 29 juin 1985.
Bruce a pris 23 ans dans les pattes... et moi aussi! Je ne vous
apprends rien en disant que c'était MAGIC. Le Boss a vieilli,mais
son énergie est toujours intacte, son contact avec le public est
toujours chaleureux, et le E Street band est toujours un sacré
grand groupe. Ce fut donc une soirée inoubliable, avec une émotion
particulière quand il a chanté "The River" avec la foule qui reprenait
en choeur avec lui. Si je n'écoute pas le Boss tous les jours,
j'ai mes périodes régulières où je retombe dans la marmite ;)
C'est le cas aujourd'hui. Et en plus je viens de découvrir l'incroyable
version électrique de "The Ghost Of Tom Joad" avec Tom Morello,
plus de 8 minutes de bonheur! Dans la foulée, j'ai découvert également
www.brucespringsteen.fr. C'est une bonne journée, donc! Isa ben
voilà, c'est fait :-)
Jeudi
22 juillet 2010. Contrairement à de nombreux fans francophones
de Bruce Springsteen (ce n'est certes pas un reproche), je comprends
parfaitement l'anglais - ou plutôt l'américain ! La première fois
que j'ai entendu parler du Boss, qu'on n'appelait pas encore ainsi,
c'était en 1975. Un copain à moi, dingue de Bob Dylan, et qui
connaissait mes goûts, me dit : "Tiens, écoute ça, ça devrait
te plaire." Je prends le microsillon, BORN TO RUN, la pochette
n'a rien d'extraordinaire, mais bon, je rentre chez moi et je
mets le disque sur ma platine. À la première écoute, pas vraiment
le coup de foudre. Mais une intuition : du rock, du bon, tel qu'on
n'entend que 2-3 fois par an... et immédiatement, la certitude
que ce mec-là sait écrire des chansons. Quasiment rien à jeter.
Après plusieurs écoutes, je rends le disque à mon pote et je lui
dis : "Super ! Mais, tu vois, la chanson-titre, je pige pas...
c'est bon, mais ça ressemble à rien de connu ! C'est quoi ce délire,
du classique, un hymne ?" Bon. Le temps passe. Il a fait le couverture
de Time Magazine, etc. et il me faudra attendre 1978 pour, cette
fois-ci, acheter DARKNESS... Et là, immédiatement, le choc : "Badlands".
Un disque sombre, comme dit la critique ? Si l'on veut. Y'a quand
même "The Promised Land" et tout le reste. Bref, je deviens fan,
à vie. THE RIVER est sans doute le disque que j'ai le plus écouté,
mais que je ne peux presque plus écouter aujourd'hui. Le côté
pop ? Allez savoir. La suite, tout le monde connait : NEBRASKA,
mon album préféré à ce jour, et BORN IN THE USA. Que le titre
éponyme de ce disque ait été mal compris est tout à fait secondaire,
il s'agit tout bonnement de l'une des plus belles chansons contestataires
jamais écrites. Ensuite, les concerts. Le premier à La Courneuve,
en 1985. Je découvre la bête de scène. Inégalable. Inégalée. Je
deviens accro. Je le vois en Espagne et partout où je peux aller...
TUNNEL OF LOVE a pour moi l'immense mérite de parler d'amour sans
jamais tomber dans le cucul-la-praline. "Tougher Than The Rest"
est encore aujourd'hui la chanson de Bruce que je préfère. Avec
"No Surrender" et "Atlantic City" peut-être. Et l'an dernier,
alors que j'avais continué à suivre régulièrement sa production,
évidemment, avec ses hauts (sublimes) et ses bas (rares), voilà
que j'apprends qu'il vient à Carhaix, aux Vieilles Charrues. Chez
moi !!! J'y ai vécu un moment hypnotique, comme s'il ne chantait
que pour moi... Pensez bien, j'y avais emmené tous mes copains-copines,
qui le connaissaient, forcément, mais ne l'avaient jamais vu en
vrai. Toutes et tous m'ont dit à la fin du concert : "Il peut
revenir tous les ans, moi aussi je reviendrai !" Merci. Joe, 54
ans aux prunes.
Mercredi
12 mai 2010. Bonjour, Je m'appelle Thierry et je viens de
découvrir votre site. Je ne suis pas un fan du Boss mais il ponctue
ma vie depuis 25 ans maintenant. Je suis maquettiste en architecture
et plasticien. Je fabrique des reproductions de guitares ou basses
à l'échelle 1/4, soit une trentaine de centimètres de longueur.
Ce hobby m'est venu il y a 25 ans grâce au groupe KISS. Pendant
des années, j'ai appris comment était faite une guitare puis l'histoire
des instruments au fil des années. Cette passion a pris un virage
plus créatif au début des années 90. J'avais eu l'envie de faire
des répliques des instruments d'artistes que j'admirais. Le principe
était simple, je réalisais 2 exemplaires, un pour l'artiste et
un pour moi qu'il me dédicaçait. Ainsi j'ai pu rencontrer Aerosmith,
Nuno Bettencourt (groupe Extreme), Stephan Eicher, KISS, Ace Frehley,
Joe Satriani, Slash, Alain Bashung et quelques autres. N'habitant
pas sur Paris à cette époque et n'ayant pas Internet pour faciliter
les contacts, j'avais abandonné cette activité. J'ai donc rencontré
Bruce en 1996 à Strasbourg lors de la tournée Tom Joad. Tout cela
c'est fait gràce au tourneur de Bruce, Gérard Drouot. En effet,
je lui avais écrit par courrier, internet n'existait pas, et je
lui avais dit que je souhaitais faire la Telecaster de Bruce en
miniature et de lui offrir. Pouvait-il m'aider? Il a été très
sympa, m'a dit ok, envoyé des exemplaires du cd pour que j'ai
du matériel et donné rendez vous à l'hôtel dans lequel il
logeait. Nous nous sommes rencontrés, je lui ai montré les coffrets,
il a approuvé mon travail et nous nous sommes rendu à la salle
du concert. Mais en n'étant pas un fan inconditionnel du Boss,
j'avoue que j'avais un peu les pépettes. Nous sommes arrivés en
Backstage, on m'a présenté le guitar tech de Bruce et je me suis
retrouvé dans une pièce avec la fille de Gérard Drouot à discuter
musique et artistes que l'on avait rencontré. Comme je l'ai mentionné
plus haut, ce n'était pas mon premier coup, vous pourrez en découvrir
certains dans le pdf que je joint à ce mail. Bref, d'habitude,
on attend patiemment que l'on vienne vous chercher pour rencontrer
"L'Artiste", on a le temps de réviser son anglais, de calmer le
petit stress qui vient, etc... Cette fois ci, ce fut un peu différent,
tout d'un coup, j'ai entendu la voix de Gérard Drouot derrière
moi "Thierry, j'aimerai vous présenter... Bruce", je me retourne
et je me retrouve nez à nez avec Bruce, le choc !! J'ai bafouillé,
serré la main et sorti mes coffrets de leur sac. Je lui
ai expliqué ce que je faisais et que je lui offrais la guitare
qu'il avait dans les mains. Je lui ai juste demandé de me signer
mon exemplaire. Après ce fut comme dans un rêve, il a été très
cordial, nous avons du discuter 10 min puis il est allé se préparer.
Remis de mon choc, j'ai pu en profiter pour l'observer avant le
concert, comme il était tout seul et qu'un piano trainait en coulisse,
il a commencé à nous jouer des morceaux. J'ai revu le guitar
tech, qui tenait dans ses mains le coffret pour le ranger dans
l'impressionnante valise de tournée de Bruce. Il regardait ma
miniature sous tous les angles et approuvait mon travail. Il a
ouvert des tiroirs et m'a donné quelques médiators, un jeu de
corde neuf et un des harmonicas que Bruce avait utilisé lors d'un
précédent concert. J'ai assisté au concert, émerveillé. Après,
je suis retourné en coulisse, un dernier au revoir à Bruce, le
guitar tech qui était en train de ranger les guitares de Bruce
m'interpelle, il finissait d'oter les cordes d'une des guitares,
les roule et me les tend en me disant "un souvenir de ce concert",
la classe!!! Voilà donc ma petite aventure dans l'univers du Boss.
Je ressors cette passion depuis quelque temps, et je profite d'internet
pour montrer mes différentes aventures. Je recommence à
réaliser des guitares miniatures et je propose mes services.
Si le coeur vous en dit... Bien cordialement.
Thierry
Mercredi
12 mai 2010. Bonjour, J'ai découvert Bruce et son groupe en
1986, après que mon cousin m'est fait écouté l'album live 1975-1985.
Ce fut pour moi un choc et une révélation. Je n'avais jamais entendu
parler de celui que l'on nomme le "Boss". Ce titre honorifique
qui lui est donné je le trouvais tout d'abord un peu exagéré mais
je compris que bien plus tard lorsque j'eu l'occasion d'aller
le voir en concert lors du retour de Bruce avec le E.Street Band,
le 02 juin 1999 à Paris Bercy. Quelle claque, ce fut le baptème
du Boss pour ma femme et moi. Depuis je ne cesse d'aller le voir
et je prie aussi souvent que je peux pour que le dernier concert
que je voie de lui ne soit jamais le dernier avec le E.Street
Band. S'il vous plait, faites moi plaisir continuer de me faire
vibrer. David, un grand fan.
Mardi
13 avril 2010. Voilà mon témoignage….. Si le ton vous plait
n’hésitez pas ! Quoi dire de plus qui n’a pas été dit sur Springsteen….
? Pour moi, la révélation s’est faite dans les années 80. Etudiant,
on passait beaucoup de temps à échanger nos disques et K7. Alors
forcement, un copain m’a passé les meilleurs des albums du Boss.
Et puis, je suis tombé sur LE LIVE : celui avec 4 disques ! Et
là, la révélation : quel voix, quelle présence, quelle folie….
Et puis le cours de ma vie a repris. Les CD sont arrivés et je
m’achetais les derniers albums du Boss. Et puis les hasards de
la vie m’ont conduit en Région Parisienne. En 2008, alors que
l’hiver faisait son arrivée, Bruce et le E Street Band prenaient
possession de Bercy. J’apprends la nouvelle moins de 15 jours
avant le concert. Je suis arrivé à trouver sur internet une place
à un prix raisonnable. J’en remercie encore la femme de Toulouse
qui a été super réglo avec moi et qui m’a envoyé le billet en
même temps que je lui envoyais son argent. Le 17 Décembre à 19
h, je rentre à Bercy. L’ambiance est tranquille, retenue, pas
électrique comme j’ai pu le voir pour d’autres concerts. Pour
patienter, mon voisin anglais de Manchester entame la conversation
: il a vu Bruce presque 20 fois et il est venu à Paris rien que
pour ça ! Et il termine quelques secondes avant le lever de rideau
par une phrase que je retiendrais toute ma vie : « Il y a trois
sortes de gens : ceux qui n’ont pas vu de match de foot à Manchester,
ceux qui n’ont pas vu Bruce Springsteen en concert et ceux qui
n’ont jamais vu les deux… Souviens toi bien de ce jour, tu vas
changer de catégorie….. !!!!!!!! » Et ils sont arrivés, et j’ai
chaviré…… J’ai quitté le POPB presque les larmes aux yeux. J’avais
vu en vrai le seul, l’unique Boss. J’ai bien sûr couru quand il
est repassé au parc des Princes. Je n’ai pas pu aller aux Vieilles
Charrues l’été dernier…. Mais les chansons du Boss avec ou sans
l’ESB sont toujours là dans ma voiture, chez moi et il ne se passe
pas une journée sans lui. Il fait parti de ma vie comme certainement
pour beaucoup d’autres personnes. Je ne veux pas tomber dans l’idolâtrie.
C’est l’artiste, son œuvre immense, riche, sa voix, ses mélodies,
ses succès mais aussi ses chansons plus confidentielles que j’aime…..
Je ne sais pas quand il reprendra le chemin de la France mais
si vous l’avez l’occasion, n’hésitez pas une seconde, c’est une
vraie aventure, une initiation, presque un virage dans une vie.
Alors longue vie à ce site qui nous tient informé de sa carrière
et ses voyages…..
Dominique
Mardi
6 avril 2010. De l'amérique, gamin, je connaissais les western,
les cheveaux, les indiens, les cowboys, la cavalerie, John Wayne
et j'en passe... Un peu plus tard, j'ai découvert en écoutant
une cassette audio sur un magnétophone super moderne (pour enregistrer
il fallait pas faire de bruit et appuyer en même temps sur
"Play" et "Rrec" (je dis ça pour les plus
jeunes) l'album "The River". La claque ! Du haut de
mes 14 ans?, je ne comprenais pas ce qu'il chantait (moyenne proche
de zéro en anglais) mais quelle voix quelle musique ! Il n'y avait
pas besoin de traduction, ça te prenait aux tripes... Depuis ?
Toujours et encore du Springsteen, encore des concerts avec la
banane en sortant ! C'est en moi, j'aime ce mec et sa troupe j'aime
l'Amérique de ses chansons, vous l'avez compris je suis fan !
longue vie au BOSS !
Fred
C'est
toujours avec beaucoup de plaisir que je reçois (malheureusement
trop rarement !) des emails de réaction à la création
du site. C'est pourquoi je remercie Romain qui m'écrit
depuis... Dubaï ! Enchanté d'avoir pu t'apporter un
petit morceau de France et un gros morceau de Bruce pour te distraire
d'un métier certainement prenant, bien loin de nos vertes
prairies ;-)
Lundi
5 avril 2010. Quel plaisir de trouver un site avec cette adresse
: brucespringsteen.fr
J'etais
egalement aux vieilles charrues cet ete. Arrive a 10 heures du
matin avec ma petite soeur de 18 ans et ma petite amie (americaine,
Wisconsin), nous avons trepigne d'impatience contre les barrieres
qui nous separaient de la scene...apres 3 petites mise en bouche,
le plat principal est arrive ! C'etait la 1e fois pour ma petite
soeur, 3e fois pour ma petite amie et 10e fois pour moi. Ce fut
un excellent concert, pas celui que jai prefere mais il a tout
de meme mis la barre tres haut, mettant a des annees lumieres
la performance des 3 groupes precedant. > Ma petite soeur a ete
totalement bluffe, elle s'eclatait sur les killers, elle a vecu
une renaissance avec Bruce. On a eu la chance de pouvoir lui tenir
le bras 2 fois pendant le show alors qu'il venait s'asseoir sur
le bord de la scene. Nous etions egalement juste a cote de la
jeune fille qui portait ce tee shirt "Im the french courtney cox"
...
Un
excellent concert, un excellent public, juste un petit hic, le
public n'a pas compris ce qu'il fallait faire sur Johnny 99 avec
l'imitation du train... mais bon meme s'il a paru un tout petit
peu destabilise, le boss a su improviser...
Mon
experience avec le boss: > > Stade de France : The rising tour
> Barcelona: The rising tour > Paris, Bercy : Devils and Dust
tour > Hartford, USA : Devils and Dust tour > Nassau, NY, USA
: Devils and Dust tour (j'ai pu lui serrer la main a la fin de
ce show..) > Dublin, Ireland : Seeger session band show > Montreal,
Canada : Magic tour > Madison Square Garden, New York : Magic
tour (meilleur concert pour moi) > Dublin, Ireland : Working on
a dream tour > Carhaix, France : Working on a dream tour
See
ya up the road
Romain
un fan de 25 ans. |